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Abdoulaye Djogo Barry, lauréat de la 15e édition du concours Talents des Cités

Mis à jour le : 05/07/2023

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Le 22 novembre dernier, au Sénat, à Paris, Abdoulaye Djogo Barry, figurait parmi les neuf lauréats nationaux de la 15e édition annuelle du concours Talents des Cités. Son projet de création au Havre d’un espace de coworking pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire a été primé dans la catégorie « Émergence ». Doctorant au laboratoire IDEES-Le Havre, Abdoulaye Djogo Barry a accepté de revenir son sur parcours et ce projet…

Pourriez-vous présenter votre parcours universitaire en quelques mots ?

Je suis venu au Havre de Guinée-Conakry pour intégrer le master Ingénierie Touristique et Culturelle de l’université du Havre, après une maîtrise en communication des organisations obtenue à l’Institut Supérieur de l’Information et de la communication de Kountia en Guinée. Depuis 2012, je suis doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication au sein du laboratoire IDEES-Le Havre Normandie (ex cirtai). Par ailleurs, je suis membre du réseau de recherche pluridisciplinaire sur la Communication et Développement des Hommes, des Entreprises et des Territoires (CDHET).

Vous figurez parmi les neufs lauréats nationaux de la 15ème édition annuelle du concours Talents des cités, pourriez-vous nous en dire plus sur ce concours et votre projet ?

Talents des cités est un concours qui récompense chaque année les entrepreneurs et créateurs installés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Mes collègues porteurs de projet et moi avons été lauréats régionaux et puis nationaux de l’édition 2016 dans la catégorie émergence pour notre projet « LH sociaLab » : un espace de coworking de 500 m2, dédié aux jeunes des quartiers prioritaires de la ville et aux entrepreneurs sociaux et solidaires, devrait ouvrir en 2017 à Caucriauville.

Vous être doctorant à l’université du Havre, autour de quels thèmes de recherche votre thèse s’articule-t-elle ?

Je suis inscrit en troisième année de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication sous la direction de Béatrice Galinon-Mélénec, professeure des universités en Sciences de l’information et de la communication, et de Philippe Vidal, maître de conférences en géographie et aménagement du territoire.
Ma thèse porte sur le rôle de la trace numérique dans la valorisation des territoires touristiques avec la Normandie comme terrain d’étude. Mes recherches portent sur les considérations techniques et stratégiques sur lesquelles sont fondées les politiques et stratégies de développement et de promotion touristique des territoires à l’ère de la société numérique. Ce travail de recherche permettra d’identifier les opportunités que le nouvel environnement numérique offre aux collectivités publiques chargées du développement touristique dans leur communication, sur Internet notamment, et aussi de déterminer les ajustements permis par Internet pour réinventer les collectivités et s’adapter à une nouvelle ère fondée sur le règne des ordinateurs et des objets connectés, la manipulation de la donnée, la circulation de l’information et de la communication, conséquences immédiates de la convergence d’une multitude d’infrastructures et d’équipements qui n’avaient aucun lien apparent entre eux par le passé.

Quels sont vos objectifs en recherche pour les prochaines années ?

Pour les prochaines années mes recherches seront toujours à la jonction entre Technologies de l’Information et de Communication et territoires. Je prévoir, par ailleurs, de faire un stage postdoctoral d’une année sur la notion et pratique du territoire créatif et innovante par une entrée donnée numérique. En effet, dans une société de plus en plus connectée, les territoires sont appelés à se transformer pour répondre aux nouveaux défis économiques, sociaux, environnementaux, mais aussi et surtout technologiques ; cette thématique me semble donc porteuse.

Quels conseils donneriez-vous aux doctorants de l’université Le Havre Normandie ?

Aux doctorants de l’université du Havre, je dirais que comme les autres professions, la recherche universitaire se développe et se transforme, le doctorat aussi. Ainsi, si trois années de recherches nous permettent de développer des qualités rédactionnelles, des aptitudes de synthèse et d’analyse qui sont indispensables dans le monde de la recherche scientifique, le parcours doctoral peut aussi être considéré comme un parcours entrepreneurial à plusieurs égards. On y apprend à prendre des risques, à gérer le stress, à préparer et réaliser une étude empirique, à diviser et planifier une action en plusieurs étapes, à s’exercer aux techniques de vulgarisation et à la communication professionnelle. Par conséquent une voie professionnelle vers la création d’entreprise nous est aussi envisageable.

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