Ce 23 mars, cet ouvrage collectif sort en librairie à l’occasion des 500 ans de la ville du Havre. Ecrit par huit historiens, dont six de l’université Le Havre Normandie, il a été dirigé par Eric Saunier et John Barzman, eux aussi enseignants-chercheurs de l’université.
Eric Saunier a porté ce projet auprès du GIP Le Havre 2017 qui a accepté de soutenir la publication de ce livre destiné à diffuser les acquis de 20 ans de recherche en histoire au sein de l’université Le Havre Normandie (Editions Privat, 435 p.).
7 février 1517 : François Ier délivre à l’amiral de Bonnivet la lettre fondatrice d’un nouveau port de commerce et de guerre face à l’Angleterre. À partir de cet acte fondateur, la ville du Havre évolue et se transforme, passant d’un centre maritime à une cité négociante. Au milieu de la Restauration, l’époque contemporaine voit Le Havre et son port croître spectaculairement par l’effet de l’industrialisation. Elle va faciliter la républicanisation de la Cité océane dont les transformations sociales et culturelles sont perceptibles à travers les lieux, les bâtiments et l’ensemble de ses institutions. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Le Havre, l’une des villes les plus sinistrées d’Europe, reprend vie sous l’impulsion d’Auguste Perret, salué par le classement mondial Unesco en 2005.
Dans le contexte de fort développement de la recherche, huit historiens, pour la plupart enseignants-chercheurs à l’université Le Havre Normandie, dévoilent dans cet ouvrage les connaissances acquises depuis la parution de la première édition de l’Histoire du Havre (Éditions Privat, 1983). Ils s’attachent ainsi à étudier comment Le Havre, ambitieux projet situé dans l’esprit de la Renaissance, a pu devenir, au gré de ses 500 ans d’existence, une métropole maritime internationale.
Les auteurs
John Barzman, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Le Havre Normandie (CIRTAI/UMR IDEES, CNRS 6266). Spécialiste de l’histoire sociale et politique, ses travaux portent sur les ports, les migrations, les conflits contemporains et la mémoire populaire, qu’il a souvent étudiés dans le cadre de l’agglomération havraise.
Jean-Noël Castorio, agrégé de l’université et maître de conférences en histoire ancienne à l’université Le Havre Normandie (Groupe de recherche identités et cultures [GRIC]). Spécialiste de la période romaine, il s’intéresse particulièrement à l’archéologie funéraire et à l’histoire des femmes.
Christian Chevandier, professeur d’histoire contemporaine à l’université Le Havre Normandie (CIRTAI/UMR IDEES, CNRS 6266). Ses travaux portent sur l’histoire du travail et des milieux populaires et des politiques sociales.
Claude Malon, est docteur de l’université Paris Sorbonne-Paris IV. Sa thèse, Le Havre colonial de 1880 à 1960, publiée en 2006 par le Pôle universitaire normand a reçu le prix de l’Académie des Sciences d’Outremer. Il est l’auteur d’articles sur l’histoire des représentations et du fait colonial, le négoce du Havre aux XIXe et XXe siècles, l’économie havraise et normande aux cours des deux guerres mondiales.
Danièle Sansy, maître de conférences en histoire médiévale à l’université Le Havre Normandie (CIRTAI/UMR IDEES, CNRS 6266). Ses travaux portent sur l’altérité et l’exclusion dans la France médiévale d’une part, sur l’historiographie de la Normandie ducale dans l’espace français à la fin du Moyen Âge d’autre part, sur l’histoire du livre enfin.
Éric Saunier, maître de conférences en histoire moderne à l’université Le Havre Normandie (CIRTAI/UMR IDEES, CNRS 6266). Ses travaux portent sur l’histoire urbaine du XVIIIe siècle, à travers notamment l’étude de la sociabilité et des villes portuaires maritimes.
Jean-Pierre Watté est archéologue honoraire du Muséum du Havre, chercheur rattaché à l’UMR 6566 de l’Université de Rennes. Il a dirigé de nombreux chantiers de fouilles archéologiques, en particulier en Haute-Normandie. Ses travaux portent sur toutes les périodes de la Préhistoire et de l’Âge du Bronze.
Éric Wauters, professeur d’histoire moderne à l’université Le Havre Normandie (CIRTAI/UMR IDEES, CNRS 6266). Ses travaux portent sur l’histoire du livre et de la presse, de la lecture et de l’écriture.
