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Regard croisé sur un parcours en droit

Mis à jour le : 05/12/2023

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Audrey et Louise ont toutes les deux emprunté un parcours de formation en Droit. Audrey s’apprête à évoluer vers le métier d’avocat quant à Louise, elle a choisi de se spécialiser dans l’enseignement. Le prisme de ces deux expériences donne une approche croisée de ce que peut être un parcours, ici en filière de droit, et de façon plus générale la construction d’un parcours d’étudiant à l’université.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Louise : J’ai 20 ans, je viens comme on le dit ici, de « la campagne », de Saint-Romain de Colbosc exactement. Les études étaient simples pour moi à réaliser au Havre, c’est à 20 kms. Après un cursus en licence droit, je souhaite maintenant intégrer un master MEEF pour me tourner vers les métiers de l’enseignement. Mon projet prend complètement sens à travers cette dernière phase de ma formation. Il s’est construit avec le temps, en structurant des hypothèses et en m’appuyant sur tout ce qui m’a été enseigné et ce que j’ai expérimenté ici.

Audrey : Nous venons toutes les deux du même endroit, et le choix de cette possibilité de formation à 20 kms de la maison a été déterminant, sachant par ailleurs que le niveau d’enseignement est de qualité. Pour le domaine choisi pour moi, le droit est venu à moi au départ après un bac scientifique avec cette idée que cette “porte ouverte” pouvait mener à beaucoup de choses. Cela me permettait d’envisager de vastes possibilités d’intégration professionnelle. Et avec un bac scientifique en poche, le droit était comme une vraie nouveauté pour moi.

Quel est votre projet ?

Louise : J’investis l’année en cours pour expérimenter différentes voies professionnelles, je cherche en parallèle de mon cursus à être AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) pour accompagner les élèves en situation de handicap ou de difficultés scolaires et me préparer aux métiers de l’enseignement pour ensuite intégrer un master MEEF. La pédagogie a toujours été ma passion. Elle s’est confirmée à travers cette formation en droit, au terme de laquelle j’ai validé une licence en juin et cela a solidement structuré ma méthodologie de travail. Aussi, les différent.e.s enseignant.e.s que j’ai pu rencontrer à l’université, ont été une vraie source d’inspiration pour consolider mon idée sur cette vocation.

Audrey : L’attrait pour le droit, et ce qui s’est confirmé tout au long de mon parcours, vient d’un désir chez moi : « d’aider l’autre ». C’est ce qui a primé pour mes choix professionnels. Au début, plutôt motivée par l’idée d’être juge aux affaires familiales ; aujourd’hui c’est le métier d’avocat spécialisé dans le civil qui m’intéresse, toujours avec cette conviction qui me porte d’apporter une aide aux clients dont j’aurai à défendre les dossiers. Je conclue mon parcours en master “Droit, justice et procès” – “Carrières judiciaires”.

Que pouvez-vous dire de votre formation ?

Louise : Comme je vous le disais, mon « dada » a toujours été la pédagogie. L’expérience des enseignements ici ont structuré une image forte du rôle de l’enseignant. Nous avons à l’université des enseignant.e.s d’une exceptionnelle qualité, toujours à l’écoute, accessibles. Ce qui n’est pas forcément le cas dans les plus grandes universités par exemple.
A un niveau très pragmatique en terme de technicité professionnelle pour l’enseignement, cela m’a apporté l’apprentissage de l’éducation civique et morale, la notion de respect de l’autre, la résolution de problème, le respect du cadre et du droit, et tout simplement la connaissance juridique qui est utile à beaucoup d’exercice professionnel. Par ailleurs, au concours d’enseignement, on doit choisir 6 matières dont l’éducation morale. Ce sont forcément des notions très intégrées pour moi et ce sera intéressant de pouvoir le transmettre aux groupes d’élèves dont j’aurai la charge.

Audrey : Comme le disait Louise, l’attrait majeur de notre formation (et de notre université) est que nous évoluons dans une structure à taille humaine. Ce qui ajoute un réel supplément d’âme. Tout en étant de très grands experts de leur domaine, nous bénéficions d’une proximité exceptionnelle avec nos enseignant.e.s ; à côté de très grande université où cela est quasiment inexistant. Ici, on nous appelle par notre prénom !

Par ailleurs, le droit est un parcours riche, où nous apprenons sommes de choses. L’enseignement particulièrement rigoureux et dense amène à structurer un esprit méthodique attaché à la mise en perspective des détails et la maîtrise d’un regard global.

Pour moi, je vois ce parcours comme un très bon entraînement pour affronter les réalités professionnelles. Il faut être doté.e d’une grande capacité d’endurance et de persévérance. J’envisage après mon master d’intégrer l’IEJ (Institut d’études judiciaires) de Rouen en spécialisation « Droit de la Famille » pour me préparer au concours du centre régional de Formation de professionnelle d’avocat, pour exercer ensuite en droit de la famille et des personnes. Je tiens donc à cette idée de départ qui primait pour moi à travers l’aide, le conseil apporté, plutôt que l’aspect plaidoirie du métier, pratiquée par un avocat au pénal par exemple.

Mon master offre un parcours solide, qui demande beaucoup d’investissement. A la vue de la difficulté des concours très sélectifs, les études le sont en conséquence, c’est normal. Les apports principaux de nos enseignements sont la rigueur et l’organisation, la mise en pratique de cas concrets et réels, ce qui nous aide à y faire face quand nous y serons confrontés. La formation apprend aussi à structurer sa pensée, à avoir une opinion par soi-même et appréhender sous plusieurs angles, une seule et même situation. Le plus important en droit, et à l’université en général, c’est cette possibilité de développer le libre arbitre et l’indépendance d’esprit. Les métiers juridiques demandent de ne pas fléchir, par rapport à son intime conviction par exemple, et c’est ce que nous apprenons tout au long de notre parcours.

Que pouvez-vous nous dire du campus ?

Louise : L’université nous offre un formidable cadre d’apprentissage avec la BU. Son architecture est claire et neutre ce qui favorise le travail, les ouvrages y sont très accessibles. Comme on l’évoquait, la pédagogie de proximité permet de continuer sereinement son parcours. Les lieux de vie comme la cafétéria et le RU sont très abordables, et le personnel attache un point particulier à l’accueil, ils sont adorables.

Audrey : L’attrait de notre campus passe par son implantation dans un cadre de vie dynamique et accueillant. Et puis cette merveilleuse bibliothèque… De belles ressources, de l’espace et du calme pour de longues heures de travail. Et tout le monde se connaît. Quand on dit : université de proximité, ça prend vraiment son sens. Le SUAPS est super actif. J’adore leur cours zoumba… Il y a eu une soirée cardio, il n’y a pas longtemps. C’était super.

Que pouvez-vous nous dire du Havre ?

Louise : Le Havre offre un potentiel d’enseignement supérieur important et très attractif avec l’arrivée notamment de l’ENSM et de Sciences Po. Par ailleurs, l’université est très active dans ses partenariats avec l’étranger, ce qui est bien pour la ville et donne du peps et du dynamisme. Autres points positifs : l’aménagement des abords de l’université, les commerces, les transports en commun…. C’est dans un espace si restreint, une petite ville dans la ville, avec tout à portée de main. Et l’invitation à l’évasion avec le cinéma en accès direct, la piscine, la gare à deux pas et la plage à 3 arrêts de tram.
Le Havre est une super ville en plein boom et l’université contribue aussi à son déploiement.

Audrey : Au début je trouvais que ça ne “payait pas de mine”. Je ne trouvais pas la ville accueillante. Je ne pense plus comme ça maintenant. Il y a eu un gros développement étudiant. Et puis il y a la découverte de lieux incontournables comme “Le Fort !”. On y fait tout. C’est un lieu multiculture, intergénérationnel et accueillant.

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Pour vous aider à construire votre projet, vous pouvez vous appuyer sur les équipes enseignantes qui pourront vous apporter écoute et conseils, ainsi que l’équipe du SUIO qui peuvent vous accompagner dans cette démarche suio@univ-lehavre.fr / Tél. : 02 32 74 42 29.

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