Entretien avec Thomas Selle et Benjamin Delahais, deux étudiants en Master 1 informatique de l’université du Havre, à l’initiative de la mise en place de la première édition de “Viking Game Jam”, avec d’autres étudiants normands.
Qu’est-ce qu’une Game Jam ?
Une « Game Jam », ou simplement Jam, est un rassemblement de créateurs de jeux vidéo dont le but est de préparer, concevoir puis créer un ou plusieurs jeux dans un laps de temps réduit, habituellement entre 24 et 72 heures (24h dans ce cas). Les créateurs sont généralement des programmeurs, des concepteurs et des graphistes.
Quelles en sont les particularités ?
Ce type d’événement nous permet non seulement de mettre en application les connaissances acquises à l’université, mais surtout il nous procure une ouverture vers de nouveaux apprentissages. Ainsi, au-delà de nos connaissances techniques de programmation, nous avons besoin d’allier nos compétences, afin d’aboutir à un résultat commun, de la même façon qu’en milieu professionnel. La notion de travail en groupe est très présente, et nous sommes directement confrontés à de nouveaux outils, de nouvelles méthodes. L’organisation même de cet événement est enrichissante en nous apprenant à gérer un projet du début à la fin.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme particulièrement dans cet événement ?
D’abord son esprit. Une game jam permet à des passionnés de se rencontrer et d’évoluer ensemble vers un objectif commun. Aide et soutien vis-à-vis des autres sont de mise, l’absence d’idée de compétition évite toute frustration ou moquerie, et renforce la convivialité de cette rencontre.
D’autre part, nous sommes portés également par l’enthousiasme suscité par la mise en place de cette manifestation : nous n’imaginions pas un tel soutien, notamment de l’université et des enseignants qui nous ont énormément aidés !
Des projets pour l’avenir ?
Cette première édition sera, nous l’espérons, le début d’une longue série ! Nous aimerions passer le relais aux étudiants à venir, pour que la Jam se perpétue entre Caen, Le Havre, éventuellement Rouen… En multipliant des événements de ce type, peut-être pourrons-nous contribuer à développer l’image de l’informaticien, et pourquoi pas, susciter de nouvelles vocations ?…
