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Exposition Typoésie arbitraire – Une Saison Graphique 21

Mis à jour le : 05/12/2023

CampusAgenda

Pour cette 13e édition, le service culturel de l’Université Le Havre Normandie invite Julien Molland et Adrien Chacon qui composent PPAF Éditions.

Après 4 jours d’atelier ouvert à La Parenthèse de la Maison de l’étudiant où ils ont accueilli les étudiants autour de leur projet, ils présentent l’exposition Typoésie arbitraire : une installation inédite et spécialement conçue pour Une Saison Graphique 21.

Du 5 au 8 octobre, l’atelier ouvert proposait deux approches et expériences :

Les étudiant.es ont expérimenté l’autocomplétion: à partir du système de suggestion de leur téléphone, ils.elles ont écrit des textes avec pour objectif de parvenir aux mots ‘saison’, “graphique’ et ‘en ligne’.

Les artistes ont aussi proposé de prendre en main un outil scripteur pour tracer des lettres puis des mots.

L’exposition Typoésie arbitraire présente une partie des textes créés par les étudiants pendant l’atelier. Julien Molland et Adrien Chacon ont continuer eux aussi de produire.

Découvrez l’interwiew de PPAF Editions

VISITES COMMENTÉES

Ouverte à toute la communauté universitaire :
– le lundi 15 novembre à 12h

Ouverte à tout le monde, extérieurs compris :
​​​​​​- le lundi 22 novembre à 17h30

Dernière visite ouverte à tout le monde, extérieurs compris :
​​​​​​- Jeudi 9 décembre à 18h

Sur réservation à service.culturel@univ-lehavre.fr

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PPAF (Première pression à froid) est la structure associative qui porte les projets de création du duo d’artistes Adrien Chacon et Julien Molland. Elle a été créée en 2012.
Nos productions relèvent principalement du champ de l’édition de livres d’artiste et des arts graphiques. Nous partageons régulièrement notre pratique lors d’ateliers que nous concevons comme des dispositifs ouverts à l’imaginaire des participants.
Nous explorons les médiums de l’objet-livre, de l’affiche et des outils scripteurs. Notre pratique emprunte au design graphique son attention pour la typographie et les savoir-faire du livre mais notre enjeu principal se situe dans le langage et sa forme : le signe qui fait sens ou se dérobe à la lecture.
Nos travaux sont présentés et relayés dans des contextes variés : salons d’édition, salons de poésie ou de graphisme, centres d’art ainsi que dans divers rayons de librairies.

Pourquoi êtes-vous devenu.e graphiste ?
PPAF éditions est un laboratoire que nous avons peu à peu mis en place pour explorer l’objet-livre, l’affiche puis l’outil scripteur. Nos productions relèvent principalement du champ de l’édition de livres d’artiste et des arts graphiques et nous travaillons aussi à partir de textes. Venant des arts plastiques, de la gravure et de la photographie, nous avons très vite trouvé dans le design graphique des pistes quant à nos interrogations sur les liens entre la lettre et l’image et un vaste champ d’expression dans la fabrication du livre ou des ephemeras. Nous aimons l’idée de voir le graphiste comme un metteur en livre qui met bien en avant cette nécessité de s’approprier un texte et de l’interpréter par une écriture graphique qui lui est propre.

Présentez-nous votre projet pour cette édition 2021.
Tout est dans notre affiche pour Une saison graphique : un outil scripteur qui permet de tracer des compositions typographiques et un processus d’écriture pour générer des textes à l’aide de son téléphone.
Pour le versant graphique, les lettrages que nous allons produire avec les participants de l’atelier sont issus d’un système simple. C’est l’outil de dessin qui en induit toutes les règles et les contraintes.
Concernant les textes en eux-mêmes, les téléphones sont équipés d’assistant à la rédaction qui nous permettent de taper plus rapidement les textes ou même d’apprendre du vocabulaire ; en suivant certaines contraintes d’écriture prédéfinies, nous proposons de cheminer dans le champ lexical de notre téléphone et de générer un récit où il est difficile de prévoir ce qu’on va être en mesure de raconter.
Par exemple, les textes de l’affiche ont été produits avec la contrainte d’écrire uniquement avec les suggestions du téléphone et d’obtenir de ce dispositif qu’il nous propose soit le mot «saison», soit «graphique». L’exposition sera une restitution mettant en scène les outils et les productions dans l’espace de la galerie mais où on pourra aussi entendre des lectures des textes.

Quelle expérience aimeriez-vous faire vivre aux visiteurs d’USG21 ?
Nous souhaitons proposer un jeu graphique et poétique dont les règles sont induites par les outils. Il est intéressant d’expérimenter comment chaque outil induit une gestuelle et une forme. Dans le cas de notre outil scripteur, il s’agit de faire tourner un petit volume en bois pour en tracer les contours. Chaque face du volume devient un élément dans la trousse du compositeur de l’affiche. Nous découvrirons ensemble comment combiner ces formes pour rendre un texte lisible… ou presque.
Pour doubler le jeu des formes par un jeu sémantique, les visiteurs découvrent un ensemble de textes issu des ateliers. L’écriture est contrainte par les suggestions de mots du téléphone. Il faut donc se préparer à une narration en arborescence dont le fil ne tient pas tant à l’histoire imaginée par son auteur mais plutôt à l’algorithme de l’assistant de rédaction. La scénographie présente des résultats en cours ou accomplis et invite les visiteurs à s’interroger sur nos téléphones comme producteur de forme d’écriture et sur ce qu’il est encore possible de raconter.

Vernissage mardi 12 octobre, 19h, en présence des artistes.

Pass sanitaire et port du masque obligatoires

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PPAF Editions :

Leur site web
Leur page Facebook

-* Dans le cadre d’Une Saison Graphique 21
Avec le soutien de la DRAC Normandie et de la CVEC.

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