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Mawuli GOMADO, doctorant en économie – Portrait

Mis à jour le : 05/12/2023

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Mawuli GOMADO, doctorant du laboratoire EDEHN, a obtenu une bourse UNU-WIDER pour un fellowship à l’université des Nations Unies d’Helsinki en Finlande. Avant son départ, Mawuli nous a fait part de son expérience.

Pourriez-vous présenter votre parcours universitaire ?

Titulaire d’un Magistère en Analyse économique du développement à l’Université Clermont-Auvergne, j’ai poursuivi mes études en intégrant un Master en Analyse des politiques publiques de l’Université de Bourgogne où j’ai été formé à l’évaluation des politiques publiques.

Ayant une forte appétence pour les questions de développement, j’ai nourri mon ambition d’effectuer une thèse de doctorat. J’ai donc débuté une thèse en économie à l’université Le Havre Normandie sous la direction de Sandrine LARDIC au sein du laboratoire EDEHN depuis novembre 2020.

En parallèle, j’enseigne à l’EMN du campus de Paris et à l’université Le Havre Normandie la statistique et la politique économique depuis septembre 2021.

Actuellement inscrit en doctorat, quel est l’objet de votre recherche ?

Mes travaux de recherche portent sur les effets macroéconomiques des politiques structurelles dans les pays en développement et sont divisés en 3 axes :

  • L’analyse de la capacité des réformes à améliorer la productivité du travail.
  • L’analyse des effets distributifs des politiques structurelles .
  • L’analyse des réformes d’un point de vue de la soutenabilité de la dette pour les finances publiques.

Actuellement mes recherches portent plutôt sur le 2ème axe. J’ai décroché une bourse pour travailler en Finlande sur les effets distributionnels des réformes. Il s’agira de se questionner sur la bonne répartition des ressources entre les ménages et voir comment les réformes futures peuvent être orientées.

Pouvez-vous nous parler de la bourse UNU-WIDER ?

Chaque année, l’université des Nations Unies d’Helsinki offre des opportunités de bourses pour tout étudiant qui travaille sur les thématiques liées au développement. Souhaitant avoir une expérience internationale pour approfondir mes thématiques de recherches, j’ai proposé un axe de ma thèse, avec l’aide de ma directrice, Sandrine lardik.

L’objectif pour moi est d’approfondir les thématiques et discuter avec les autres chercheurs des différentes orientations que pourront prendre celles-ci. La recherche est un domaine complexe où il faut confronter ses idées aux autres afin d’en tirer le meilleur.

Quelques mots sur votre expérience au sein de l’EDEHN ?

L’EDEHN est une première maison pour les doctorants. Toutes les ressources nécessaires à la construction de nos thèses y sont disponibles (thématiques, outils, etc.). Les recherches au sein du laboratoire sont orientées sur l’Analyse Economique des Politiques Publiques. Les travaux abordent différents champs de l’analyse économique (économie de l’environnement, du développement, du travail, des politiques sociales, régionale et urbaine, de la culture, des conflits, etc.).

Selon moi les atouts de l’EDEHN sont les thématiques sur lesquelles le laboratoire travaille. Le laboratoire traite les parties de politiques publiques et me permet de me sentir dans un environnement au sein duquel je peux valoriser mes axes de recherche. J’apprécie le côté collaboratif qui ressort grâce aux nombreux échanges et aux débats d’idées sur des thématiques données que nous entretenons avec les autres collègues.

Pourquoi avoir choisi d’effectuer une thèse ? Comment se déroule-t-elle ?

Avant tout par ambition. Après ma formation de Magistère en Analyse économique du développement et le concours proposé par le Centre d’études et de recherches en développement international (CERDI) je ne me sentais pas suffisamment outillé pour continuer le parcours doctoral. Ainsi, afin d’approfondir mes connaissances, je me suis réorienté vers un Master en Analyse des politiques publiques et me suis lancé dans ce parcours doctoral.

J’aime travailler sur des thématiques orientées politique public pour améliorer les conditions de vie des populations et je me suis dit qu’à travers une thèse je pourrais apporter ma pierre à l’édifice grâce à mes recherches et ainsi faire part de mes recommandations à des pouvoirs publics.

La thèse est normalement une aventure qui se déroule en 3 ans. Chaque année j’écris un papier scientifique qui permet d’être valorisé dans des revues. Pour ma part j’ai choisi le format « thèse sur article ». Ces articles sont susceptibles d’être publié dans des revues internationales.

Pendant la thèse nous sommes également amenés à faire des collaborations. J’ai d’ailleurs co-écrit un papier avec des collègues d’autres universités sur l’impact des mini AEP (alimentation en eau potable dans des villages très éloignés) sur les conditions de vie des ménages :
« Impact des mini réseaux d’Adduction d’Eau Potable sur les conditions de vie des ménages ruraux au Niger »

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail de thèse ?

Ce qui me plaît le plus est le fait de pouvoir tirer des enseignements des problèmes de société et faire des propositions aux différents décideurs afin de les résoudre.

Quels sont vos objectifs pour les prochaines années ?

Une thèse de doctorat est avant tout une formation d’excellence. J’ai une double ambition :

  • Travailler dans les institutions internationales pour le développement économique.
  • Rester au niveau des centres de recherche comme l’université et contribuer à la diffusion du savoir par l’enseignement et la recherche.

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