AccueilLaura Rowenczyk, remporte le prix du meilleur poster jeune chercheur aux Journées Jean Paul Marty – Portrait
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Laura Rowenczyk, remporte le prix du meilleur poster jeune chercheur aux Journées Jean Paul Marty – Portrait

Mis à jour le : 05/07/2023

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A l’occasion des Journées Jean Paul Marty, Laura Rowenczyk, doctorante en 3ème année de thèse à l’URCOM (Unité de Recherche en Chimie Organique et Macromoléculaire) a remporté le prix décerné au meilleur poster présenté par un jeune chercheur.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire en quelques mots ?

Après une classe préparatoire de BCPST (Biologie-Chimie), j’ai intégré l’école d’ingénieur Agroparistech dans la spécialité des industries agroalimentaires. Finalement, j’ai voulu poursuivre dans le domaine de la recherche. C’est pourquoi, fin 2013, j’ai commencé un doctorat en physico-chimie appliqué aux cosmétiques à l’université du Havre.

Pourriez-vous nous en dire plus à propos du prix que vous avez obtenu ?

Il s’agit d’un concours ouvert aux doctorants qui a eu lieu en décembre dernier à Paris lors des Journées Jean-Paul Marty organisées par la Société Française de Cosmétologie (SCF). Lors de cet événement annuel acteurs académiques et industriels abordent les dernières avancées dans le domaine de la cosmétique. Cette année le thème était « Peau & Micro-Organismes ». Ma thèse étant directement en lien avec cette thématique, j’y ai exposé un poster regroupant une partie de mes résultats et effectué une présentation de quelques minutes devant ce public scientifique. Finalement, mon travail a été récompensé par le premier prix par la SCF.

Vous êtes actuellement en doctorat, quel est votre objet de recherche ?

Ma thèse a pour sujet l’« impact des nanoparticules utilisées en cosmétique sur la flore bactérienne cutanée ». Ces particules très fines sont très utilisées dans les cosmétiques, en tant que filtres solaires par exemple. Cependant, leurs surfaces évoluent rapidement selon l’environnement et ces variations qui peuvent être de natures chimiques et/ou physiques sont encore très peu étudiées. Elles peuvent pourtant déjà apparaitre lors de la vie d’une crème solaire et de son utilisation par les consommateurs.

Une partie de mon travail consiste donc à étudier les phénomènes chimiques et physiques qui peuvent apparaitre à la surface de ces particules. Ensuite, il s’agit de mettre en relation ces variations avec des tests de toxicité que j’effectue sur des bactéries de la peau humaine.

Ainsi, je m’assure que lors de l’utilisation d’une crème solaire, les nanoparticules ne deviennent pas nuisibles pour l’équilibre de la peau.

Dans quelle structure de recherche évoluez-vous aujourd’hui ?

Mon projet de recherche se partageant en deux thématiques, j’évolue donc dans deux structures de recherche complémentaires de Normandie Université : le laboratoire URCOM (Unité de Recherche en Chimie Organique et Macromoléculaire) attaché à l’université du Havre et le laboratoire LMSM (Laboratoire de microbiologie signaux et microenvironnement) basé à Evreux.

Quels conseils donneriez-vous aux doctorants de l’université du Havre ?

La participation à des congrès est primordiale lors d’une thèse. Savoir présenter ses résultats de recherche, à l’écrit comme à l’oral, est une qualité prisée par les recruteurs, donc autant s’entrainer pendant ces trois années ! D’ailleurs, que l’on veuille poursuivre dans le monde académique ou industriel, ces congrès sont des occasions de se faire un réseau professionnel.

Retrouvez le portait de Laura Rowenczyk réalisé par Ouest-France

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