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La boîte à outils de l’apprenti-e

Mis à jour le : 10/05/2016

Centre de Formation d'Apprentis (CFA)

La sélection d’entreprises, la rédaction du CV et de la lettre de motivation, l’épreuve de l’entretien d’embauche, autant d’étapes à franchir pour décrocher un contrat d’apprentissage enrichissant.

Le CFA vous accompagne dans la rédaction de votre CV et lettre de motivation.
Il travaille en collaboration avec le SUIO (Service Universitaire d’Orientation et d’insertion).

Il s’entoure de professionnels comme l’association EGEE qui regroupe d’anciens dirigeants d’entreprise, la Mission d’Appui à la pédagogie.
Pour tout renseignement lié à l’alternance, cliquez sur le lien suivant : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/jcms/recleader_6113/decouvrir-l-alternance

I. L’auto-bilan

C’est une préparation indispensable pour :
– S’armer d’outils efficaces et logiques et bien argumenter.

– Ne pas être déstabilisé en entretien par des questions-pièges auxquelles vous ne pourrez apporter de réponse satisfaisante faute d’y avoir suffisamment réfléchi.

– Elaborer votre projet professionnel qui vous permettra de cibler avec pertinence les entreprises et les fonctions dans lesquelles vous aurez le maximum de chances de réussir et de mettre à profit votre formation théorique.

– Construire un argumentaire et valorisez vos plus values.

C’est une auto-évaluation, un inventaire complet et précis sur :
le savoir : Que sais-je ?
C’est l’ensemble de votre formation théorique, scientifique et technique. Ce sont toutes vos connaissances acquises pendant ou en dehors de votre scolarité.
-> C’est votre potentiel.

le savoir-être : Qui suis-je ?
Quels sont vos traits de caractère? Quelle est votre échelle des valeurs ? Quel est votre mode de fonctionnement ? Quelles sont vos motivations ?
-> C’est votre personnalité.

le savoir-faire : Que sais-je faire ?
C’est l’ensemble de vos réalisations concrètes. Ce sont les missions que vous avez menées à bien, votre vécu et votre pratique. Qu’elles soient le fruit de votre expérience professionnelle ou personnelle, elles déterminent votre efficacité.
-> C’est votre compétence.

– Dans votre parcours initial : mettez en avant les particularités.
-> Indiquez aussi si vous êtes diplômé d’un établissement de référence ou si vous avez étudié à l’étranger.

– Dans vos formations complémentaires ou personnelles importantes (en dehors de votre formation initiale) : décrivez sous forme de catégories, l’ensemble des formations significatives et que vous jugez intéressantes.
-> En retraçant toutes ces étapes de votre cursus, vous vous apercevrez que vous possédez des savoir-faire dont vous n’aviez pas conscience… Des détails qui apportent de la valeur ajoutée à votre profil !

Pour compléter votre démarche, posez-vous les bonnes questions. Prenez du recul :
. Quels sont mes atouts ?
. Pourquoi avoir choisi cette formation ?
. Qu’est-ce qui m’intéresse le plus ?
. Dans quels secteurs ai-je le mieux réussi ?
. Quels sont les stages que j’ai effectués au cours de ma formation ? (notez l’endroit, le nom de l’entreprise, les tâches accomplies, etc.)
. Quels types de travaux marquants ai-je réalisés au cours de mes études ?
. Quelles sont les compétences et connaissances acquises que je juge essentielles dans l’exercice de mon métier ?
-> Des questions simples qui vous permettront de repérer vos aptitudes ou vos préférences pour un domaine plus qu’un autre.

II. Connaître les métiers

Chaque poste nécessite des compétences spécifiques et d’autres transversales. Aidez-vous des fiches métier :
. de Pôle emploi,
. de l’Onisep,
. de l’APEC,
. du Parisien,
. de Studyrama.

III. La candidature

Le travail sur votre projet professionnel vous permettra de cibler vos candidatures, de trouver des offres de stages ou d’emplois.
Votre bilan vous permettra de préparer votre argumentaire pour rédiger vos outils (CV/LM) et préparer l’entretien.

Deux types de candidatures sont possibles :
– La réponse à une offre :
Dans votre candidature, vous devez répondre au mieux aux attentes présentées dans l’annonce, au profil recherché.
Vous vous positionnez ainsi sur le “marché visible“.

– La candidature spontanée :
Vous proposez vos services à une structure qui n’a pas exprimé de besoins (pas d’annonce) ; vous visez donc le “marché caché“.
C’est essentiellement la démarche utilisée dans la recherche de stages, les entreprises n’exprimant pas systématiquement leurs besoins de stagiaire. Elle est aussi efficace pour l’emploi, pour devancer les besoins notamment. Dans le cas d’une candidature spontanée, vous devez proposer vos services, en ayant bien pris soin de définir les besoins potentiels des structures auxquelles vous vous adressez.

– Bien décrypter une annonce :
Il est essentiel de prendre le temps d’étudier les annonces sélectionnées. Commencez par trier les informations contenues dans le texte.

– Repérez les mots-clés :
Sur une feuille de papier, faites la liste des informations importantes sur :
. L’entreprise qui recrute : nom, secteur d’activité, taille, localisation…
. Le poste à pourvoir : missions à accomplir, niveau de responsabilité…
. Le profil recherché : compétences, expérience, qualités…
. Et la façon de postuler.

– A partir de cette liste, essayez de cibler quels sont parmi vos points forts, ceux qui répondront aux exigences de l’annonce et décrivez les expériences professionnelles que vous aurez intérêt à valoriser.

– Vous devrez ensuite faire des recherches sur l’entreprise pour déceler des renseignements qui peuvent s’avérer déterminants pour la suite.

Ce travail préparatoire vous permettra d’ajuster votre CV au profil recherché et de construire une lettre de motivation qui répondra point par point aux exigences de l’annonce.
Ne vous contentez pas de reprendre les termes utilisés dans l’annonce, mais démontrez au recruteur que vous avez parfaitement compris quels étaient les besoins de l’entreprise.


IV. Rédiger son CV

Attirer l’œil du recruteur en 30 ou 60 secondes ! Pour cela, votre CV doit être clair, cohérent et vendeur.

– Vous avez fait le point sur votre parcours.
– Vous avez mis à plat toutes les informations utiles, celles qui serviront à cerner votre profil.
– Vous vous êtes interrogé-e sur votre personnalité, vos qualités et défauts.

Voici maintenant quelques règles pour bien rédiger et présenter son CV quand on est encore étudiant ou jeune diplômé.

Quelques principes de base doivent être respectés pour accrocher le regard et répondre au mieux aux attentes des entreprises.

1) Soigner la forme
– Pour commencer, nommez vos fichiers Prénom Nom CV et Prénom Nom LM

– Enregistrez et envoyez vos documents sous forme de PDF

– Faites tenir votre parcours scolaire et professionnel sur une seule page.

– Prévoyez quelques interlignes pour aérer la présentation générale, une marge autour du CV, et montrez au lecteur que vous avez effectué un travail de synthèse.
-> La mise en page doit donner le sentiment que la disposition des informations est réfléchie, organisée et équilibrée.

– Ne cherchez pas l’originalité à tout prix, au risque de déplaire aux recruteurs. Pour le texte :
-> des polices classiques (Times, Arial, Calibri)
-> une taille standard, (entre 10 et 12 au maximum).

2) Savoir se présenter
– Les informations de base, autrement dit vos prénom, nom, âge (plutôt que votre date de naissance), adresse postale, e-mail et numéro de téléphone.

– Bannissez les adresses e-mail du type « pingouin92@email.com » et préférez une adresse plus classique et plus professionnelle telle que « prenom.nom@email.com ».

– N’oubliez pas de mettre un intitulé/une accroche à votre CV, ainsi le recruteur saura immédiatement à qui il a affaire et pourra avancer plus rapidement et plus efficacement dans sa lecture. Mais attention, ce titre n’est utile que s’il apporte une information supplémentaire ou qu’il fait une synthèse séduisante de votre profil en une ligne.

  • Rédiger une bonne accroche

– Comme son nom l’indique, l’accroche sert à harponner le recruteur. Contrairement aux autres rubriques, celle-ci n’est pas obligatoire. Mais si cette arme existe, pourquoi ne pas y recourir ?

– Placée avant la première rubrique du CV, elle peut être écrite en capitales, avec d’autres caractères que le reste du texte, en gras, souligné, etc. L’objectif étant, bien sûr, qu’elle attire l’œil en se distinguant de l’ensemble du document.

  • Le contenu de l’accroche :

– d’un côté, l’adéquation de votre personne à un poste donné (donnez des informations sur votre métier), d’un autre, la qualité de votre candidature (« vendez » un profil, une expérience, une spécificité.)
Ainsi, la personne chargée du recrutement saura, de prime abord, pour quel poste vous postulez.

– Autre possibilité, vous pouvez placer dans cette accroche votre projet professionnel ou la formation que vous suivrez.

– En-dehors de points forts véritables, ou de projet professionnel précis, abstenez-vous. Sinon, l’accroche mettra justement en lumière votre indécision.

3) Bien aborder la partie « Formation »
Présentez votre cursus de manière décroissante chronologiquement :
– d’abord vos études supérieures et/ou diplômes (sans oublier les mentions éventuellement obtenues) ainsi que les travaux d’études réalisés en rapport avec celui-ci.

– Si vous le jugez pertinent, ajoutez éventuellement votre bac.

– Mais il n’est pas nécessaire de mentionner tous ses diplômes. Certains n’apportent aucune information complémentaire au recruteur. Les licences 1 puis 2 peuvent être oubliées au profit de la seule licence 3, si ce parcours a été totalement suivi et reste dans des matières identiques, évidemment. L’objectif est de valoriser l’effort consenti et le savoir acquis durant son parcours d’études.

– Pensez à préciser l’année d’obtention de vos diplômes (attention aux initiales des formations, parfois inconnues d’un employeur), et le nom de votre école.

– Vous pouvez aussi mentionner une période d’études passée dans un établissement autre que votre établissement d’origine (à l’étranger, en particulier).

– Gardez toujours à l’esprit que le parcours présenté doit toujours être en adéquation avec le poste recherché.

– Si l’intitulé de votre diplôme semble peu compréhensible, vous pouvez le traduire sous forme de compétences développées.
-> Exemple avec le « BUT TC » :
Plutôt que de décrypter simplement les initiales du diplôme, vous pouvez parfaitement mettre, à côté ou en dessous, des éléments qui « parlent » aux employeurs : « gestion de la relation client ; animation de l’offre de produits et de services ; suivi de l’activité et du marché ; prospection et fidélisation ».

4) Évoquer ses expériences
C’est la partie la plus importante pour le recruteur : celle qui lui permet d’en savoir plus sur vos capacités professionnelles.
– Vous devez donc présenter de manière exhaustive les différentes missions que vous avez réalisées, les expériences acquises dans le cadre de vos stages d’études et jobs étudiant.

– Mentionnez les dates de prise de fonction, la nature de votre mission, vos objectifs qualitatifs et/ou quantitatifs, éventuellement vos responsabilités managériales.

– Mettez en caractères gras le secteur d’activité, le nom d’une entreprise ou encore une fonction.

– Sélectionnez toujours les informations les plus pertinentes au regard du poste visé.

5) Mettre en avant ses autres compétences
Ici, il faut faire état de vos compétences linguistiques et bureautiques.
– Enumérez les noms des langages informatiques que vous maîtrisez (Word, PowerPoint, Photoshop, FileMaker, etc.).

– Grille de niveaux de langue : ne trichez pas !
Trois candidats sur quatre ont tendance à exagérer leur niveau en langues.
• niveau scolaire (l’apprentissage de la langue s’est arrêté au lycée ou au collège, le niveau est donc plutôt bas) ;
• lu, écrit, parlé ;
• usage professionnel ;
• bilingue.

– N’hésitez pas à indiquer vos (bons) scores TOEIC ou TOEFL ainsi que vos compétences rares (langues ou logiciels peu connus). Car ce qui est rare peut être très convoité par les entreprises, et vous pourriez faire la différence grâce à cela.

6) Centres d’intérêt / Divers : Parler de soi
La dernière partie du curriculum vitae, est sans doute la plus complexe, mais également la plus riche d’enseignements sur les qualités humaines pour le recruteur. L’objectif du curriculum vitae est de permettre au recruteur de savoir si les compétences développées par le candidat répondent à celles désirées par l’entreprise.
Pour le recruteur, ils peuvent être une clé de lecture de votre personnalité. Cette rubrique lui permet, sur des profils équivalents en termes d’expérience et de formation, d’apercevoir des moyens de faire la différence.
Les activités mentionnées dans le CV peuvent également alimenter la conversation au moment de l’entretien.

– Parler de ses passions et des activités associatives ou sportives qui donnent du sens à votre candidature. Vous pourrez alors développer les compétences développées dans ces activités.
-> Ainsi, la natation peut dévoiler des compétences d’endurance, de travail en équipe, de persévérance, qui peuvent être utiles pour la fonction envisagée, mais ces informations ne peuvent être exprimées qu’au moment de l’entretien de recrutement.
-> En choisir quelques-unes révèle la personnalité du candidat. Cette sélection ne correspond pas nécessairement à l’activité la plus pratiquée, ou à celle qui est le plus à la mode. Elle souligne par elle-même et à travers le descriptif qui en est fait des compétences nouvelles et complémentaires par rapport à celles qui figurent déjà sur le curriculum vitae.

– Si vous manquez d’expérience professionnelle, réservez toutes les réelles responsabilités associatives à la rubrique « Expérience ». Vous décrirez alors vos missions bénévoles ou “petits jobs” avec clarté, précision et professionnalisme en utilisant la même structure de présentation que pour les expériences en entreprise et sans oublier de les traduire en termes de compétences offertes.

7) Les écueils à éviter
– La première erreur à éviter est d’inscrire « curriculum vitæ » en haut de la feuille.

– Les fautes d’orthographe, de syntaxe et de grammaire
Votre interlocuteur attend de vous que vous sachiez rédiger un document correctement sans semer tous les trois mots des néologismes et autres fautes grossières…

– Restez honnête!
D’après une enquête réalisée par Florian Mantione Institut, 90 % des 100 candidats sondés déclarent « normal d’arranger leur CV ». Pour obtenir un rendez-vous avec un employeur, les candidats n’hésitent pas à adapter leur CV à l’offre d’emploi. Parmi les domaines les plus modifiés, figurent en tête les responsabilités réelles ; elles sont suivies des langues étrangères souvent surestimées. Les diplômes arrivent en 6e position.
Il est facile pour un recruteur de vérifier les dires d’un candidat et un CV trompeur peut être écarté définitivement suite à une vérification.

– Une erreur de débutant consiste à vouloir meubler, devant l’angoisse de la page blanche, avec des détails qui n’apportent rien.
Le CV repose sur un principe de sélection : il doit être « parlant », mais pas bavard. On ne va pas tout dire, mais dire uniquement ce qui contribuera à valoriser la candidature.
Dans l’absolu, un CV ne comprend que les «faits indispensables pour le poste visé».

8) Serveurs d’aide à la rédaction d’un CV

Pôle emploi
Vous êtes candidat > Les conseils à l’emploi > Les prestations Pôle emploi > Les ateliers de recherche d’emploi > A consulter > Exemples de CV

Studyrama emploi : conseils aux candidats / modèles de CV et lettres de motivation

Cadre Emploi : conseils et modèles de CV

Carrière on line : curriculum vitae, lettre de motivation, préparation de l’entretien

Keljob : Conseils CV, lettre de motivation, préparation de l’entretien

L’étudiant > Jobs, stage, emploi > CV : 3 types de CV au choix

V. Rédiger sa lettre de motivation

Ecrire une lettre de motivation est un difficile «exercice de style» qui s’apprend. Pour la rendre pertinente et accrocheuse, il existe un certain nombre de techniques.

La lettre de motivation va vous permettre de vous distinguer.
Votre lecteur doit être persuadé que vous ne postulez pas par hasard dans son entreprise. Il est donc nécessaire de trouver le nom du recruteur car une lettre nominative a beaucoup plus de chances qu’un envoi anonyme.

Pour que votre lettre soit « vendeuse » vous devez :
– connaître l’entreprise et son environnement

– être capable de définir la fonction que vous souhaitez occuper dans l’entreprise ou les compétences que vous voulez développer en lien avec votre formation.

– ne pas standardiser vos courriers.

– être efficace, clair et concis : les recruteurs sont terriblement sollicités et ne disposent que de très peu de temps.

La lettre de motivation n’est pas un CV bis
– Elle sert à le dynamiser : inutile de faire des redites avec votre CV, ce qui ferait double emploi, ou si cela met en valeur un argument important.

– Elle permet de préciser tout ce que vous n’avez pas pu dire dans votre CV : vos objectifs, vos ambitions, vos points forts et vos attentes, et préciser aussi ce qui vous intéresse dans le poste et/ou l’entreprise.

– Elle permet d’exprimer vos qualités via des exemples (comme des actions personnelles, associatives et autres), de montrer que vous êtes quelqu’un qui a une vision de son métier/projet professionnel.
-> Elle fait la différence entre 2 candidats à compétences égales.

Rédaction :

  • Mise en page :

– À moins de rédiger une lettre manuscrite et d’avoir une très grosse écriture, votre lettre doit tenir sur une page. N’essayez pas de tout dire : gardez des arguments pour l’entretien !

– Les lettres les plus courtes sont souvent les meilleures, surtout lorsqu’elles déroulent des arguments efficaces et se présentent sous la forme de trois ou quatre paragraphes de quelques lignes, séparés par des espaces réguliers.
-> Votre lettre doit attirer le regard du recruteur qui va y jeter un coup d’œil de balayage.

– Privilégiez une police standard (type Arial, Calibri, Times New Roman, etc) et une police moyenne (entre 10 et 12); n’oubliez pas de “justifier” votre texte.

– Avant de l’envoyer, nommez-la «Nom – Prénom – LM» et enregistrez-la en PDF (lisible par tous les PC et non modifiable)

  • Style :

– Les mots et les formulations reflètent votre personnalité, alors soyez professionnel dans le style et le ton.

– le recruteur a peu de temps à vous consacrer et il cherche des mots précis pour vous caractériser. Utilisez une formulation directe, préférez les phrases simples, courtes et incisives. Vous donnerez ainsi une image dynamique.

– Evitez les répétitions, trouver des synonymes aux verbes “être”, “avoir” et “faire” si vous avez tendance à trop les utiliser.

– Choisissez votre vocabulaire :
-> Eliminez toutes les formules négatives, les conditionnels qui dénotent l’hésitation, le doute : écrivez : ” je souhaite ” et non ” je souhaiterais
-> Evitez les mots évoquant des limitations (“un peu“, “éventuellement“, “assez bien“, “petit“, “peut-être“…), les tournures hypothétiques (“j’aimerais savoir si… “).
Tous les mots de votre lettre de motivation doivent aller de l’avant et être porteurs de sens positif.

– Donnez du rythme à votre texte en privilégiant les termes d’action
-> écrivez : “j’ai fait la démonstration de mon adaptation rapide” plutôt que “j’ai des qualités d’adaptation“.

– Utilisez le vocabulaire de l’entreprise. Il est indispensable de s’immerger dans le vocabulaire du monde de l’entreprise en général, et plus particulièrement du secteur d’activités et de la fonction que l’on souhaite exercer.
-> Si vous parlez sa langue, le recruteur vous comprendra.

– Orthographe et syntaxe : il faut viser le “zéro défaut” car les spécialistes du recrutement peuvent vous éliminer pour avoir négligé de consulter un dictionnaire.
-> Donc vous devez lire et faire relire.

Présentation de l’en-tête de la lettre :
– A gauche : les coordonnées de l’expéditeur :
-> Prénom, NOM (et non l’inverse)
Le nom de famille s’écrit en capitales. Cela permet de le distinguer de votre prénom si la confusion est possible.
-> Adresse postale complète (Indiquez l’endroit où l’on peut vous joindre le plus facilement)
Numéro, rue, bâtiment, étage, lieu-dit
Code postal, ville, bureau distributeur
-> Téléphones, fixe et portable (Indiquez uniquement celui qui vous permet d’être joint à coup sûr.)
-> E-mail
-> La référence de l’annonce, si vous répondez à une offre d’emploi.

– A droite, les coordonnées complètes du destinataire :
-> En cas de réponse à une petite annonce, les coordonnées de la personne à contacter sont le plus souvent mentionnées.
-> En cas de candidature spontanée, évitez d’écrire à Monsieur le Responsable du personnel ou à Monsieur le Directeur. Identifiez clairement votre correspondant par ses prénom et nom, si nécessaire en téléphonant à l’entreprise : il est rare qu’on refuse de vous le communiquer.

Une lettre nominative parvient plus facilement sur le bureau de son destinataire, sans être ouverte auparavant.

– Date et lieu de la rédaction de la lettre

– Interpellation (Madame, Monsieur,)

Structure de la lettre de motivation
Le plan d’une lettre est toujours organisé en 3 parties :
1) une accroche
2) un argumentaire
3) une conclusion

1) L’accroche doit être courte et efficace : elle détermine votre argumentaire et doit éveiller la curiosité.
Une recherche d’emploi en alternance s’apparente en tous points à une recherche d’emploi classique. Pour avoir envie de vous recevoir, votre correspondant souhaitera ressentir votre motivation et comprendre votre objectif.
Vous énoncez les raisons pour lesquelles vous vous adressez à cette entreprise en particulier. L’objectif est d’une part de convaincre le recruteur qu’il n’est pas sollicité par hasard et d’autre part de lui exprimer votre motivation.

2) L’argumentaire : La règle de 3
Il n’y a pas de lettre type mais on peut suivre un plan de rédaction construit en 3 parties : Vous / Moi / Nous
-> « Vous » : pourquoi vous m’intéressez
-> « Moi » : ce que je peux vous apporter
-> « Nous » : ce que nous pouvons faire ensemble

VOUS :

Dans la plupart des lettres, le candidat reste muet sur l’entreprise («Vous») car il la connaît mal et n’a pas pris la peine de chercher des informations sur la structure. Sa lettre donne donc l’impression qu’il démarche toutes les entreprises avec le même courrier.

Pour traiter cette partie, questionnez-vous sur les raisons pour lesquelles vous postulez :
-> dans cette entreprise : ce type de structure vous intéresse parce que…
-> pour ce poste : il correspond à la formation que vous suivrez en cours.
-> sur ce type de profil : le vôtre “colle” bien à celui du candidat recherché car…

MOI : chaque candidat doit marquer sa particularité.

-> Présentez rapidement votre projet professionnel. Indiquez la formation que vous envisagez (diplôme préparé et nom du centre de formation). Indiquez éventuellement pourquoi vous avez choisi de suivre un enseignement en alternance.

-> Reprenez ensuite les points forts de votre parcours. Appuyez-vous sur votre «bilan de compétences» pour en sélectionner les savoir-faire et savoir être en rapport avec l’emploi auquel vous postulez. Mettez en valeur vos qualités en les illustrant d’exemples.

-> Enumérez les compétences professionnelles que vous allez acquérir au sein de l’entreprise. Essayez de dire comment vous pourrez les utiliser dans votre environnement de travail.

-> Ne vous surestimez pas : n’oubliez pas que lors de l’entretien, vous devrez démontrer par vos expériences et centres d’intérêt que vous possédez des compétences et connaissances transférables à l’emploi convoité.

NOUS :

Rédigez deux lignes environ pour résumer votre détermination et les traits de votre personnalité qui vont constituer une plus-value pour l’entreprise.

3) La conclusion :
– Précisez que vous voulez rencontrer votre recruteur afin de pouvoir lui fournir plus d’informations sur votre caractère, votre parcours et votre plan de carrière.

– La traditionnelle formule de politesse : elle est incontournable car elle représente une des règles élémentaires du savoir-vivre.
Voici quelques exemples de formules de politesse à utiliser ; n’employez pas le terme « sentiments » ; préférez-lui « salutations »
-> «Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance (ou en l’expression) de mes salutations distinguées. »
-> « Je vous prie d’agréer (ou d’accepter), Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. »
-> « Veuillez accepter, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. »
Il n’est pas non plus utile de répéter le nom du recruteur en fin de lettre et il est maladroit de lui donner du « Cher Monsieur » ou « Chère Madame ».

De nombreux modèles de lettres existent pour vous aider.

VI. Préparer son entretien

L’entretien est primordial pour l’employeur car il lui permet de choisir la bonne personne parmi plusieurs candidatures retenues, mais aussi :
– de vérifier que ce qu’il perçoit de vous (et qui a retenu son attention), en terme de compétences et attitudes est bien réél et conforme à ce qu’il recherche.
– de s’assurer que vous vous intégrerez bien dans l’entreprise (vis à vis de l’équipe existente, de l’éthique de la société…), que l’emploi proposé correspond bien à ce que vous êtes et à votre projet professionnel.

6 conseils pour réussir
1) Appuyez-vous sur votre bilan professionnel :
– Le bilan permet d’identifier les points forts comme les points faibles, de votre parcours, votre carrière, fait ressortir naturellement les compétences, aptitudes et qualités.
– Construisez votre argumentaire en vous appuyant également sur votre CV et votre lettre de motivation.
– Les recruteurs ne s’intéressent pas aux détails mais aux étapes importantes de votre vie professionnelle. Il est donc indispensable d’arriver à l’entretien en sachant objectivement ce que l’on peut faire et ne pas faire comme travail. Le bilan fait ressortir naturellement les compétences et qualités.

2) Reprenez l’offre d’emploi dans ses détails :
– Après avoir identifié point par point les exigences du poste, il s’agit de démontrer que vous avez les compétences et qualités pour obtenir le poste.
Vous pourrez ainsi démontrer au recruteur que les diverses initiatives que vous avez déjà prises par le passé peuvent être appliquées au poste proposé.
– Appuyez-vous sur le descriptif de votre formation pour expliquer les savoirs qui seront acquis en cours et les compétences qui pourront être développées dans le poste.

3) Obtenez des informations sur l’entreprise :
Vous satisferez le recruteur si vous savez déjà ce qu’est l’entreprise et ce qu’elle recherche.
On apprend beaucoup d’informations sur l’entreprise en surfant sur Internet, en allant sur les annuaires d’entreprises ou en lisant la presse spécialisée (lancement d’un nouveau produit, développement à l’étranger, rachat d’un concurrent, etc).
-> Toutes ces informations sont des atouts lors de l’entretien d’embauche. Ne les négligez pas.

4) Pensez aux questions difficiles :
Il est embarrassant de ne pas trouver de réponse, d’hésiter ou de bafouiller.
Il convient de ne pas se montrer agressif, paniqué ou évasif mais de rester maître de soi afin de tourner la difficulté à son avantage.
-> Faites la liste des questions auxquelles vous devez vous attendre et pensez à une réponse adaptée.

– Voici des exemples de questions posées par les recruteurs :
1. “Parlez-moi de vous”
2. “Pourquoi voulez-vous travailler pour nous ?”
3. “Quelles compétences avez-vous acquises pendant votre stage chez XY ?”
4. “Aimez-vous le travail en équipe ?”
5. “Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?”
6. “Qu’est-ce qui vous a intéressé dans notre annonce ?”
7. “Quels sont vos points forts, vos points faibles ?”
8. “Comment occupez-vous vos loisirs ?”

5) Entraînez-vous :
– Préparez un résumé clair et précis de votre parcours professionnel.
– Faites vivre votre présentation et testez-la.
– Spécifiez le cadre de vos responsabilités, donnez des exemples concrets de réussite et quelques chiffres.

6) Intéressez-vous à l’entreprise :
– N’hésitez pas à poser des questions; l’entretien n’est pas un interrogatoire mais un moment d’échange.
– Demandez des précisions sur le poste, des informations sur la stratégie de l’entreprise, sur son histoire, sur son créateur et ses actionnaires.

Le déroulement de l’entretien :
– La durée
-> Entre 30 minutes et une heure. La durée est évidemment variable et dépend à la fois de l’importance du poste à pourvoir et de l’intérêt que vous susciterez au recruteur.
-> Il est important de prévoir une présentation modulable que vous adapterez au temps qui vous sera imparti.

– Le lieu
-> un bureau sur le lieu de travail
-> un endroit externe à l’entreprise : salle de réunion d’un hôtel, cabinet de recrutement…
-> par téléphone

– L’entretien :
Chaque recruteur a ses propres méthodes d’entretien. Le déroulement s’effectuera également en fonction des postes à pourvoir.

1) Premier contact : capital
– Attendez que l’on vous tende la main. Regardez bien la personne dans les yeux et répondez un « bonjour Monsieur » ou « bonjour Madame » bien audible. Souriez ! Si votre recruteur ne vous tend pas la main, saluez en souriant.

– Même si vous sentez que l’ambiance est sympathique, gardez un minimum de tenue et ne plaisantez pas.

– Quel que soit le lieu, vous devez vous adapter, respecter une certaine distance.

– Face à plusieurs recruteurs, vous devez vous adresser à chacune des personnes qui vous font face et attacher autant d’importance à chacune d’elles, quel que soit son rang et son attitude à votre égard.

2) Présentation de l’entreprise et du poste
– Le recruteur vous présentera la société et le poste.

– Il pourra également vous demander ce que vous connaissez sur l’entreprise et comment vous vous projetez dans le poste.
-> Ecoutez avec attention les informations données sur le poste à pourvoir. Cela vous permettra d’étayer votre argumentaire.

– Ce moment est aussi un moment d’échange, le sujet abordé peut également susciter des interrogations de votre part. N’hésitez pas à poser des questions.

3) Votre présentation
– Le recruteur vous questionnera pour obtenir des compléments d’informations sur votre candidature (Savoir – Savoir-faire – Savoir être). Il pourra aussi vous demander tout simplement : « Présentez-vous ».

– Votre discours doit être cohérent et suivre un fil conducteur (votre CV). Apportez des éléments supplémentaires, par exemple : ce que vous avez retiré de chacune de vos expériences; démontrez vos compétences.

– Emmenez un exemplaire de votre CV, ainsi que le double de votre lettre de motivation et la petite annonce à laquelle vous avez répondu.
Mais abstenez-vous cependant de consulter vos documents pendant la conversation.

4) Les réponses aux questions du recruteur
– Ne limitez pas vos réponses à «oui» ou «non», détaillez et argumentez.

– Restez sincère ; cela ne sert à rien de mentir. Vous pourriez sans vous en rendre compte vous contredire et votre prestation s’arrêterait là.

– Vous retrouverez fréquemment les mêmes questions :
. Maîtrise de telle ou telle compétence
. Responsabilité exercée
. Connaissance d’un secteur ou d’un domaine
. Qualité démontrée dans une situation donnée

5) La conclusion
– En fin d’entretien, vous entendrez cette petite phrase classique : “Avez-vous des questions ?”
-> Il en faut toujours au moins une, cela montrera votre intérêt pour l’entreprise et votre motivation pour le poste.

Attention à ne pas poser une question dont vous avez eu la réponse précédemment.

– Pensez également que vous serez apprenti-e : adaptez vos interrogations à votre futur statut, choisissez les questions qui vous intéressent réellement, et non celles qui vous semblent les plus « pro » ; par ex, les métiers vers lesquels ouvrira votre formation dans le poste que vous allez occuper.
-> En voici d’autres :
L’entreprise et son secteur d’activité :
. Quel est le rôle du service pour lequel vous recrutez ?
. Quelle est la politique de l’entreprise d’adaptation au marché ?
. Quelles sont les relations entre les différents services ? (transversalité)
. Quelle est la politique de management menée
Le poste, le métier :
. Quelle est l’origine et la date de création du poste ?
. Quelle est la progression possible de carrière après cette expérience professionnelle ?
L’environnement du poste (politique, humain, matériel…)
. Quelles peuvent être vos responsabilités (organisationnelle, humaine, budgétaire,…)
. Avec qui allez-vous travailler, directement, indirectement ? Comment ?
. Comment s’organisent les différents services entre eux ?
. Quelle part accorde t-on au travail d’équipe ?

– Il a cependant des questions qu’il ne faut surtout pas poser.
. Quels sont les horaires de l’entreprise ? Y a-t-il un système de pointage ?
. A quel moment prend-on les congés ?
Ces questions pratiques sont à éviter. Il sera toujours temps de vous renseigner lorsque vous serez embauché.

6) Et avant de partir, tout doit être parfaitement clair !
. Qui doit reprendre contact : vous ou l’employeur ?
. Dans quel délai recevrez-vous une réponse ?
. Y aura-t-il d’autres entretiens ?

Connaître un délai de réponse vous permettra de relancer sans harceler. De même si vous devez passer des tests vous aurez tout le loisir de vous y préparer.
Exemple :
. Si mon profil vous intéresse, d’ici combien de temps pensez-vous me recontacter ?
. Préférez-vous que je reprenne contact avec vous par e-mail ou par téléphone ?

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