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Anne-Solène QUIEC, Doctorante en géographie – Portrait

Mis à jour le : 05/07/2023

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Le 10 mai 2016 Anne-Solène Quiec a organisé aux côtés de l’un de ses deux co-directeurs de thèse, Bruno Lecquierre – Professeur des Universités en Géographie, une journée d’études intitulée « Être géographe en 2016. Une géographie plurielle pour appréhender le monde. Concepts et méthodes ». A cette occasion Anne-Solène Quiec, qui réalise sa thèse dans le cadre d’un contrat doctoral financé par la CODAH, a accepté de revenir sur son parcours.

Pouvez-vous présenter votre parcours universitaire en quelques mots ?

Je me suis inscrite en 2008 en Licence de géographie à Brest (29) à l’Université de Bretagne Occidentale. Le cursus y était classique. A l’issu de celle-ci, je me suis orientée vers un master recherche en géopolitique à l’Université Paris 8 – Vincennes-Saint-Denis (93) au sein de l’Institut Français de Géopolitique. Je souhaitais alors faire carrière dans l’humanitaire mais je tenais également à effectuer un parcours relativement généraliste, afin de ne pas me fermer de portes. Au cours de ma formation, mon projet professionnel s’est transformé et j’ai pu m’inscrire en doctorat à l’Université du Havre en septembre 2013.

Dans le cadre de votre thèse, quel est votre objet de recherche ?

L’objectif de ma thèse est de comparer les modes de gouvernance au sein des places portuaires de la rangée nord-ouest européenne : Le Havre, Anvers, Rotterdam, Hambourg et Londres. Je m’intéresse aux relations entre les entreprises privées, les institutions publiques et les autorités portuaires et également au rôle des entreprises dans la gestion du port.

Vous avez pu bénéficier d’une thèse financée sur trois années, pourriez-vous nous dire comment vous avez obtenu ce financement et ce qu’il vous apporte dans vos travaux ?

Désireuse de poursuivre mon parcours universitaire par une thèse, j’ai candidaté à une offre de thèse publiée en ligne et j’ai eu la chance d’être retenue après une audition devant un jury. Aujourd’hui mon contrat doctoral financé par la Communauté d’Agglomération du Havre – CODAH m’apporte une indépendance monétaire totale et cela me permet de pouvoir partir sur mes terrains de recherche (nombreux et couteux) sans véritablement me poser la question du financement ; ce qui est une véritable opportunité dont peu de doctorants bénéficient !

Dans quelle structure de recherche évoluez-vous aujourd’hui ?

Je suis membre du laboratoire de recherche IDEES-Le Havre (CNRS/Université du Havre), un laboratoire de recherche pluridisciplinaire au sein duquel j’ai l’opportunité de travailler avec d’autres géographes. Je suis aussi accueillie au sein du Pôle de Recherche en Sciences Humaines. Ce lieu, qui accueille des doctorants de l’ensemble des laboratoires de recherche en Sciences Humaines de l’université du Havre, permet notamment à des doctorants de plusieurs disciplines de se connaitre, d’échanger et surtout de travailler ensemble. Nous sommes actuellement six doctorantes en géographie, droit et lettres accueillis au PRSH. Nous nous entendons particulièrement bien, ce qui crée un climat très agréable pour mener à bien des études doctorales. Les locaux sont calmes, les bureaux très spacieux nous avons accès à l’ensemble du matériel bureautique nécessaire à notre travail. Bref, les conditions de travail sont excellentes.

Pourriez-vous nous en dire plus à propos de la journée d’études que vous co-organisez en mai prochain ?

L’idée de cette journée d’études est venue en discutant avec Burno Lecoquierre – Professeur des Universités en Géographie qui est l’un de mes deux co-directeurs de thèse. Nous avons en commun de porter un intérêt aux questions liées aux courants de pensées en géographie. Par ailleurs, issue d’un master qui propose une vision très particulière de la géographie, je me suis confrontée en arrivant à l’université du Havre à des conceptions très différentes de cette discipline. Le thème que j’ai proposé pour cette journée d’études se veut donc une occasion de réunir des géographes dont les conceptions de la géographie, les méthodes et les thèmes de recherche sont différents. L’interdisciplinarité et la pluridisciplinarité semblent être dans l’air du temps, mais je pense que nos disciplines sont suffisamment riches et qu’il est intéressant de connaitre la façon dont chacun se la représente.

Que représente cette manifestation pour vous ?

Cette manifestation est l’occasion de faire connaitre les différentes approches de la géographie, particulièrement aux plus jeunes, mais pas seulement. C’est une discipline dans laquelle je m’épanouis et que je souhaite faire découvrir aux autres. Organiser un évènement scientifique est également une opportunité personnelle dans mon cursus de doctorat.

Quels conseils donneriez-vous aux doctorants de l’université du Havre ?

A propos de la thèse, je trouve qu’il est particulièrement important d’être bien organisé non pas sur le contenu du travail ; au contraire il faut laisser place à l’imprévu, à la conclusion que nous n’envisagions pas ; mais plutôt dans les objectifs à atteindre. Mais, à mon sens le doctorat ne se résume pas au travail de recherche que nous réalisons. Il est aussi important de s’ouvrir à d’autres facettes de la vie universitaire par exemple en prenant part aux conseils de laboratoires, aux organisations des journées des doctorants. Après tout, nous sommes toujours des étudiants, et nous sommes donc là pour apprendre, pour nous former. A mon avis, il faut voir le doctorat comme un tout et surtout ne pas abandonner la thèse dans les moments difficiles, voire très difficiles.

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