La résidence d’artiste de Jérôme Boyer a commencé le 16 novembre. Au programme : le développement du projet Signal-Ethique et des actions culturelles pendant les cours.
L’une des missions du service culturel est de favoriser la rencontre entre les étudiants et des artistes professionnels, notamment le temps de leur résidence. Les artistes, présents sur le campus, vont à la rencontre des étudiants afin de faire part de leur création, de leurs recherches, de leur parler du statut d’artiste,… C’est aussi parfois l’occasion de faire aboutir un projet commun – entre artistes et communauté universitaire.
Cette année, l’université accueille en résidence Jérôme Boyer, metteur en scène et comédien de la compagnie Le temps qui sèche.
Il était présent du 16 au 20 novembre, du 7 au 11 décembre, du 18 au 22 janvier et du 1er au 5 février.
Le projet développé : Signal-éthique
– Une interrogation de l’espace public et de sa signalétique : aller au-delà de la norme, et provoquer de nouvelles contraintes de circulations et de positionnement dans l’espace urbain.
– Des réalisations sur plusieurs supports, dans l’espace public répondant des habitudes de l’homme (déplacements, itinéraires, parcours).
– Une interrogation sur les habitudes de notre société
Le Collectif Signal-Ethique
Un groupe d’étudiants volontaires s’est constitué et pris part au projet signal-éthique. Il a partagé avec Jérôme Boyer un travail de réflexions et d’actions. Des nouvelles signalétiques ont été pensées à l’échelle de l’université.
Ce collectif se retrouvait chaque semaine de résidence pour faire le point sur l’avancé de la réflexion et de la concrétisation du projet qui aura lieu le 31 mars et le 1er avril à l’échelle de la ville.
La communauté universitaire a ainsi vu apparaitre des zones de couchages, des zones de mendicité, des zones de baisers, une zone de don, des zones de rétention, une zone de pesage.
Point final de la résidence et d’une nouvelle étape pour le projet signal-éthique, une rencontre débat aura lieu jeudi 31 mars à 18h30 à la maison de l’étudiant pour évoquer le travail mené durant cette résidence et les problématiques soulevées.
