De l’ULHN à Vienne : un échange Erasmus marquant pour Aélia, étudiante en droit bilingue

Chaque année, des centaines d’étudiants de l’Université Le Havre Normandie saisissent l’opportunité d’effectuer une mobilité à l’étranger dans le cadre de leur formation, que ce soit pour un semestre d’études ou un stage professionnel. Encadrées par la Direction des Relations Internationales et soutenues par des programmes dédiés, ces mobilités permettent de renforcer les compétences linguistiques, d’enrichir leur parcours universitaire et de vivre une expérience interculturelle enrichissante.

Au second semestre de l’année universitaire 2024-2025, Aélia, alors étudiante en Licence 3 de droit bilingue anglais, a choisi de réaliser son échange à l’Université de Vienne, en Autriche. Elle revient sur cette expérience enrichissante.

• Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
  Je m’appelle Aélia, j’ai 20 ans et j’étais en troisième année de Licence de droit bilingue anglais à l’Université Le Havre Normandie lorsque j’ai décidé de partir en échange Erasmus à l’Université de Vienne.
• Pourquoi avoir choisi Vienne comme destination ?
  Je voulais progresser dans une langue que je ne maîtrisais pas encore, l’allemand le coréen. L’Université de Vienne m’a tout de suite semblé être un cadre idéal. J’avais d’ailleurs eu un aperçu de Vienne un an plus tôt, et cette première impression positive a clairement renforcé mon envie d’y étudier.
• Comment se sont déroulés vos premiers jours ?
  Les débuts demandent un peu de courage : ce qu’on fait naturellement chez soi devient rapidement un petit défi. Les Autrichiens peuvent sembler réservés, mais ils se révèlent très chaleureux dès qu’on prend le temps d’échanger avec eux.
  Il faut apprendre à se repérer, à comprendre les démarches locales, et à s’adapter à un nouveau rythme de vie. Je recommande vivement les cours intensifs d’allemand proposés à l’arrivée : ils m’ont beaucoup aidée à m’intégrer et à me sentir à l’aise au quotidien.
• Comment décririez-vous l’Université de Vienne ?
  C’est une université impressionnante, avec plus de 60 bâtiments répartis dans toute la ville. En tant qu’étudiante internationale, je suivais surtout des cours en anglais. Le rythme était exigeant, avec de nombreuses lectures et travaux personnels, mais les contenus étaient intéressants et les enseignants très investis.
  J’ai également choisi des cours en dehors de ma spécialité, notamment ceux qui développaient les soft skills. Les enseignants avaient des parcours très variés, et leurs anecdotes rendaient les cours vivants et stimulants..
• Qu’est-ce qui vous a le plus marquée dans la vie quotidienne en Autriche ?
  Un détail m’a particulièrement frappée : dans les transports viennois, tout le monde s’écarte spontanément pour laisser descendre les passagers avant de monter. C’est un geste simple, mais qui en dit long sur le respect et la bienveillance des Autrichiens.
• Quels ont été les principaux défis de cette expérience ?
  Le niveau d’autonomie attendu est plus élevé qu’en France : on apprend vite à s’organiser, à planifier son travail et à trouver son équilibre. Et même si la langue est parfois une barrière, il n’y a rien de vraiment déroutant culturellement parlant : on s’adapte vite au mode de vie et à la manière d’apprendre.
• Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
  Cet échange a été une expérience très formatrice. Il m’a permis de prendre du recul sur mes études, d’ouvrir mes perspectives et de gagner en confiance. On découvre d’autres manières d’apprendre, on crée des liens forts et on grandit personnellement.
  Aujourd’hui, avec un peu de recul, je me rends compte à quel point cette mobilité a influencé ma façon d’envisager la suite de mon parcours.
  

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