Pour la première fois, l’université Le Havre Normandie participe à l’IMLAM, un prestigieux concours d’arbitrage maritime qui se tiendra cette année à Singapour.
L’IMLAM « International Maritime Law Arbitration Moot » est un concours organisé chaque année, depuis 1999, par l’université de Murdoch (Australie) qui réunit de prestigieuses universités internationales. Inspiré des problématiques réelles du monde maritime et du monde de l’arbitrage, ce concours est suivi par de nombreux professionnels du secteur et dispose d’une renommée internationale. Il consiste en la production d’un rapport traitant d’un litige entre acteurs du monde maritime conduisant à un arbitrage.
Une équipe de quatre étudiants du Master Droit de la mer et des activités portuaires de l’université va participer à l’édition 2017 de l’IMLAM. Pour mener à bien ce projet ambitieux, Clotilde AYRAULT, Juliette GUYOT, Jean Baptiste HEBERT, et David SIMON ont créé une association, l’AEDMH (“Association des Élèves en Droit Maritime du Havre), grâce à laquelle il ont pu animer le réseau d’anciens étudiants de cette formation mais aussi assurer la collecte de fond nécessaire pour faire face aux problèmes logistiques soulevés par leur participation à ce concours.
Le 16 mai dernier, leur projet a été nommé Coup de coeur du Cluster Maritime Français. Souhaitant pérenniser leurs actions, les étudiants commencent d’ores et déjà à s’organiser pour assurer le renouvellement de ce projet sur les années à venir. Ils ont mis en place un site web : https://presidentaedmh.wixsite.com/aedmh et d’un compte twitter : AEDMH_LH.
Travaillant sur leur dossier depuis décembre dernier, les quatre étudiants ont rendu leurs rapports et préparent maintenant les phases orales qui vont se jouer à Singapour du 30 juin au 5 juillet.
La participation d’une équipe de l’université à ce concours est première. Pour les étudiants impliqués, “il s’agit d’une occasion unique de représenter la ville et l’université au niveau international et d’assurer la reconnaissance des domaines de compétence locaux dans un secteur maritime mondialisé. Par ce moyen, nous souhaitons nous faire une place dans un monde encore dominé par les universités anglo-saxonnes auxquelles font déjà concurrence les écoles des puissances émergentes.”
