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JOURNÉE D’ÉTUDE – SORCIÈRES ET CONSOEURS SUBVERSIVES

Mis à jour le : 14/12/2023

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Menant une réflexion autour des notions d’« Art et Mémoire dans l’Espace Public » le Groupe de Recherche Identités et Cultures organise le 9 mars 2023 la 2ème édition de la journée d’étude intitulée “Sorcières et consœurs subversives” qui se tiendra lors de la semaine de l’égalité à l’Université Le Havre Normandie.

Les axes suivants seront abordés : 1° Quelle représentation de la sorcière dans l’art depuis la chasse aux sorcières jusqu’à nos jours ? Quels référents se cachent derrière le mot sorcière ? La sorcière occupe-t-elle une place à part dans l’art moderne et contemporain ? Quelles formes revêtent les incarnations récentes de ce personnage ? 2° La mémoire des femmes subversives dans l’espace public Quelles traces de ces femmes et de leurs descendantes sont visibles dans l’art de rue, la statuaire et la performance en plein air, la toponymie urbaine ? 3° L’appropriation de l’espace public par les femmes artistes Cette journée d’étude questionne la place des femmes artistes, non plus uniquement dans les lieux d’expositions tels que les musées ou les galeries, mais dans l’espace public. L’espace public est encore un territoire inégalitaire où l’espace d’expression artistique est majoritairement dominé par la présentation et l’exposition artistiques du sexe masculin. Retraçant l’histoire de la femme et notamment de la femme artiste, cette journée d’étude reviendra sur la chasse à la sorcière aux XVIe et XVIIe siècles et le féminicide sur la place publique qu’elles ont connue. La question de l’art dans l’espace public se fait-il discours mémoriel et participe-t-il à la déconstruction des stéréotypes de genre ? La sorcière comme la femme artiste créent et transforment. Toutes deux ébranlent l’ordre social dominant, voire le remettent en cause. L’accusation de sorcellerie vise à discréditer et à réduire au silence les femmes incriminées, présentées comme irrationnelles et démoniaques. Une œuvre d’art, quand elle se fait acte de mémoire, est-elle à même de conjurer l’ordre patriarcal en s’affichant dans l’espace public ? Il convient ici du reste de s’interroger sur la notion même d’espace public : dans quelle mesure l’espace public est-il un espace ouvert dans lequel peut se faire entendre la voix de la création féminine ? Télécharger le programme complet

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