M. Sabry et S. Valter présenteront les spécificités du cas égyptien (vieilles
institutions religieuses, contrôlées par l’État, et présence concurrente de
courants islamistes contestataires : Frères musulmans et salafistes) avant de proposer des analyses concernant la manipulation du discours religieux à des fins d’encadrement sociétal et politique.
La nature autoritaire du régime égyptien (centré autour du président), qui va de pair avec une volonté réformiste et modernisatrice, nécessite sinon une mobilisation populaire du moins un assentiment forcé, dont les paramètres religieux (au sens large) constituent un élément essentiel de stabilité (ou non).
