Kevin Cavelier, portrait d’un jardinier soucieux de l’environnement et de la biodiversité

Affecté à la Direction de la logistique, Kévin Cavelier est à l’origine d’une gestion des espaces verts soucieuse de la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Rencontre…

Pivot de l’ensemble des activités de l’établissement, la Direction de la logistique a pour mission de coordonner et rationaliser les moyens dédiés à la logistique sur le site Lebon de l’université ainsi que dans les locaux recherche du site « Frissard / Prony ». C’est dans le cadre de cette mission que Kévin Cavelier et les membres de la Direction de la logistique ont œuvré pour mettre en œuvre de nouveaux procédés favorisant une gestion des espaces verts plus soucieuse de l’environnement. A l’occasion de l’annonce de ces nouveaux process, Kévin Cavelier a accepté de revenir en quelques mots sur son parcours et sa mission à l’université du Havre.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

C’est après avoir suivi différents cursus de formation dans les domaines de la logistique et du milieu médical que je me suis tourné vers les métiers en lien avec la gestion des espaces verts. Ayant trouvé dans cette filière l’épanouissement que je recherchais, je me suis réorienté professionnellement vers un CAPA (Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole) Entretien des Espaces Verts. Aujourd’hui, je suis très heureux de ce choix d’orientation qui, après une première expérience aux côtés des équipes de la Ville du Havre, m’a permis de rejoindre les services de l’université du Havre.

Depuis combien de temps travaillez vous à l’université du Havre ? Qu’est ce qui vous à amené à travailler dans cette structure ?

Je travaille au service de l’université du Havre depuis Mars 2013. J’ai pu m’investir dans cette structure après avoir candidaté pour un poste de jardinier proposé dans le cadre d’un recrutement aidé sur un support « Emploi d’Avenir ».
Ce recrutement constitue pour moi à la fois un choix et une opportunité : le choix de travailler au service d’un établissement public et l’opportunité de pouvoir évoluer au sein des services de l’université du Havre pour devenir en septembre 2016 agent titulaire de la fonction publique après avoir pu participer à un concours interne.

Pourriez-vous nous décrire en quelques mots votre mission de jardinier ?

Au sein des services de l’université du Havre, j’ai pour mission de veiller à l’entretien de l’ensemble des espaces verts de l’université sur les sites Lebon et Frissard ; cette mission implique des activités variées allant du nettoyage des espaces extérieurs du campus, à la mise en valeur des végétaux et leur entretien.

A l’université, vous êtes à l’origine d’une gestion des espaces verts soucieuse de la préservation de l’Environnement et de la biodiversité, pourquoi ce choix ?

J’ai toujours été attiré par la nature et c’est tout naturellement que je m’intéresse à la préservation de l’environnement. Je considère qu’en tant que jardinier mon rôle consiste à entretenir et favoriser un développement contrôlé et non à détruire à la nature. Ainsi, dans mon activité, je m’efforce de m’adapter au rythme des saisons, à la végétation, aux animaux, aux insectes… C’est à partir de cette démarche personnelle que j’ai travaillé en concertation avec ma hiérarchie et mes collègues pour favoriser la préservation de l’environnement et de la biodiversité à travers notamment l’arrêt total de l’utilisation de produits phytosanitaires ; protégeant ainsi l’Environnement mais également la santé de tous.

Pourriez-vous nous décrire les actions qui sont portées en faveur d’un comportement écoresponsable dans la gestion des espaces verts de l’établissement ?

Les actions de la Direction logistique en faveur de la préservation de l’environnement sont nombreuses. La gestion des espaces verts de l’université se réalise maintenant dans le cadre d’une démarche globale fondée sur plusieurs actions :
– Favorisation des essences à fleurs mellifères pour attirer les pollinisateurs ;
– Utilisation d’un bruleur pour supprimer les mauvaises herbes des bordures ;
– Utilisation d’engrais naturel pour l’ensemble de nos plantations ;
– Mise en œuvre d’une gestion différencié (laisser la pelouse monter en hauteur par endroits) afin d’attirer toutes sortes d’insectes ;
– Réduction au maximum les déchets grâce à une tondeuse disposant d’une fonction mulching qui enrichit le sol (la pelouse est broyée directement sur le sol) ;
– Mise en place d’un paillage dans les massifs afin de diminuer les arrosages…

Ces choix modifient-ils votre façon de travailler ?

Bien entendu ces choix ne sont pas sans impact sur mon activité, ils modifient certes notre façon de travailler mais impactent surtout un nouveau mode de gestion des espaces verts : les nouvelles actions à réaliser venant compléter des tâches qui deviennent pour certaines moins récurrentes. Par exemple, lorsqu’auparavant nous utilisions des pesticides sur une zone définie, les mauvaises herbes repoussées beaucoup plus lentement, nous avons donc aujourd’hui plus d’actions de désherbage à réaliser ; à l’inverse la gestion différenciée diminue quant à elle la charge de travail. Ainsi, les choses tendent à s’équilibrer bien que la charge de travail reste soutenue.

Par ailleurs, notre façon de travailler va être modifiée pour les mois à venir ; en effet l’équipe en charge des espaces verts de l’université s’est étoffée depuis peu avec l’arrivée d’un nouveau collègue : François GALINON.