Pierre Chabal – Maître de conférences HDR en Science politique et directeur de LexFEIM
Mis à jour le : 06/12/2023
Pierre Chabal, maître de conférences HDR en Science politique et directeur du Laboratoire d’études en droits Fondamentaux, des Echanges Internationaux et de la Mer (LexFEIM), partage son parcours et l’objet de ses recherches.
Pourriez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?
J’ai rejoint l’université Le Havre Normandie en 2001 après un doctorat de science politique à l’IEP de Grenoble et trois années à l’Institut Universitaire Européen en Italie. Mon parcours pré-doctoral comprend des séjours en Turquie, en Belgique et en Angleterre. J’ai ensuite obtenu un diplôme de l’IEP de Grenoble en section Service Public ainsi qu’un DEA (diplôme d’études approfondi) de science politique à Institut d’Etudes Politiques de Grenoble. Enfin, j’ai réalisé un DEA d’Etudes Européennes et Internationales à la Faculté de Droit de Grenoble, et le Cambridge Certificate of Proficiency in English.
Je suis, depuis le 1er septembre 2022, le directeur du Laboratoire d’études en droits Fondamentaux, des Échanges Internationaux et de la Mer (LexFEIM).
Directeur de LEXFEIM, pouvez-vous nous en dire davantage sur ce laboratoire ?
Le LexFEIM regroupe des chercheurs en droit public, droit privé, histoire du droit et science politique autour de trois axes :
– Droits fondamentaux de la personne humaine
– Relations internationales
– Droit maritime et de la mer.
Le laboratoire a été fondé par le doyen P. Gélard dans les années 1990 sous le nom de GREDFIC (Groupe de Recherches en Droit Fondamental, International et Comparé), il a été dirigé par le doyen G. Lebreton dans les années 2000 ; puis, devenu LexFEIM que l’on connaît aujourd’hui, par B. Bourdelois dans les années 2010, et par le doyen M. Bruno de 2018 à 2022 avant que j’en reprenne la direction.
Quels sont les grandes thématiques qui ont construit votre projet de recherche ?
L’objet de mes recherches porte sur la compréhension des régions modernes comme généralisations d’après-guerre. Plus précisément, j’analyse à travers plusieurs courants théoriques des Relations Internationales, l’émergence de coopérations intégratives entre des pays voisins, qui, dans l’histoire ont été le plus souvent en tension, en rivalités, en guerres et qui sont toujours dans une forte concurrence. J’ai appliqué à l’Asie et à l’Europe cette recherche. Ce qui a donné lieu notamment à 8 colloques internationaux et autant de publications internationales de 2011 à 2023. Plus spécialement, mes recherches portent sur “La coopération de Shanghai : conceptualiser la nouvelle Asie” (paru aux Presses de l’Université de Liège en 2019).
Pouvez-vous nous parler de votre implication dans le Centre de Droit Européen co-fondé par les universités du Havre et d’Almaty (Kazakhstan) ?
Mon implication a d’abord été celle d’un co-fondateur après décembre 2014 et la visite du Président de la République française au Kazakhstan. Puis elle a été celle d’un co-organisateur de 6 colloques de droit eurasien comparé (2014, 2016, 2017, 2019, 2021 2023), en rotation entre l’Université Nationale kazakhe Al-Farabi (Almaty), l’Université InHa (Inch’eon, Corée) et le Havre.
Quels sont vos projets à venir ?
J’ai des projets qui sont doubles. A titre institutionnel, il s’agit de poursuivre l’internationalisation de la recherche au sein du LexFEIM. La direction collégiale est déterminée à porter le laboratoire comme Centre de référence de la recherche en droit en Normandie. Cela en étendant ses accents en droits fondamentaux et de la mer aux activités économiques et internationales. A titre individuel, je souhaite orienter mes recherches vers les analyses de type “think-tank” (Groupe de réflexion privé qui produit des études sur des thèmes de société au service des décideurs.), notamment au sein du Centre “Analytic” au Kazakhstan, dont je suis l’un des co-directeurs à titre étranger. Toujours vers “la Nouvelle Asie”, donc …