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Quatre étudiant.e.s lauréats du concours carto étudiant lancé par l’AFNEG

Mis à jour le : 05/12/2023

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Cette année, Alison, Mathieu, Céline et Mathilde, inscrit.e.s dans différentes formations, ont remporté deux épreuves du Concours Carto Étudiant lancé par l’AFNEG[[Association Fédérative Nationale des Étudiants en Géographie]] :

  • « 1ère place à l’épreuve standardisée en équipe »
  • « 1ère place à l’épreuve libre en équipe »

Ce concours de cartographie à destination des étudiant.e.s a pour but la promotion de la pratique de la cartographie mais aussi du travail d’équipe entre étudiant.e.s de différentes filières.

“Tous les quatre venus d’horizons différents, nous avons pour point commun notre engagement associatif. Faisant partie d’association étudiante, l’association havraise EMU[[Étudiants du Master Urbanité]] nous a rassemblé. C’est ainsi que nous avons pris connaissance de l’AFNEG et du concours.”


En quoi consiste ce concours Carto Étudiant ? Qu’avez-vous présenté durant ce concours ?

Alison : Le concours Carto organisé par l’AFNEG avait pour but de promouvoir la cartographie comme outil de travail interdisciplinaire mais aussi de montrer le potentiel de la cartographie standardisée et libre dans la perception de ce qui nous entoure. Nous avons donc constitué notre équipe avec deux étudiants du master Urbanité (Céline et Mathieu), une étudiante en licence d’économie (Mathilde) et une étudiante en géographie et aménagement parcours urbanisme (moi-même).

Nous avons présenté le quartier Sainte-Fleury, un quartier que l’on a qualifié ensemble d’idéal puisqu’il répondait aux enjeux que l’on estimait importants. Nous avions comme critère commun un quartier aéré, vert et à taille humaine où l’on pourrait se déplacer facilement. De plus, il nous tenait à cœur de rajouter des espaces culturels où les habitants de ce quartier idyllique pourraient se divertir. Enfin, nous avons aussi rajouté un “Observatoire de la Science” puisqu’en tant qu’étudiant.e le domaine scientifique a tout à fait sa place dans notre quartier idéal.


Ce prix est donc le fruit d’un travail d’équipe. Quels étaient vos rôles au sein de ce projet ?

Mathieu : Dans un premier temps nous avons défini ensemble les conditions pour créer ce quartier idéal : la localisation, l’identité, les activités, les enjeux, les aménités, le type de population etc. Nous avons essayé de nous projeter au maximum dans ce projet et cela nous a permis de travailler ensemble en symbiose tout au long de la confection.

Céline : Il nous est paru indispensable tout au long du processus de respecter ce que chacun entendait par “mon quartier idéal”, la thématique du concours. Même si nous n’avons pas retenu tous les points que nous voulions faire transparaître au travers de nos cartes, nos envies respectives sont passées en premier. C’est pourquoi cette première étape correspondait d’abord à un travail de synergie intellectuelle.

Mathieu : Sur l’aspect technique Céline et moi avons créé le fonds de carte et une partie importante des données sur le logiciel de cartographie qui demandait un certain savoir-faire. Comme l’objectif de ce concours le demandait, nous avons tenté d’être nous-même les ambassad.eurs.rices de la cartographie en travaillant en direct devant les autres tout en expliquant comment fonctionnait un logiciel de cartographie pour qu’elles aussi, à leur tour, puissent utiliser le logiciel.

Céline : Comme le contexte sanitaire nous l’imposait, nous avons travaillé à distance grâce à des partages d’écran pour reproduire l’ambiance de travail collectif. Même si c’est Mathieu et moi qui avons techniquement créé le fonds de carte, la présence d’Alison et de Mathilde a donné une véritable couleur à notre travail.

Mathieu : Ensuite nous sommes passés sur Adobe Illustrator pour ajouter les derniers éléments et pour faire la mise en page. Ici cette étape a été un travail collectif où chacun a appris de l’autre puisque nous avons eu la chance d’être une équipe composée de 3 étudiant.e.s qui maîtrisaient déjà le logiciel à leur manière. Je pense que c’est durant cette étape que la cohésion a été la plus forte car nous n’étions plus dans une position de professeur à élève mais davantage de passionné à passionné.

Céline : Dans la dernière étape de mise en page (création du cadre de la carte, du titre, de la légende, des couleurs utilisées, ajouts d’éléments divers, etc.) il restait beaucoup de travail à faire. Nous nous sommes donc divisés les différentes tâches entre nous : Alison s’est occupée des espaces verts, Mathieu des finitions et moi des mobilités. Nous avons choisi les noms des étiquettes de chaque lieu ensemble. Pour cela, nous nous sommes inspirés des arts et des lieux inspirants déjà existant au Havre – comme la Maison du navigateur, inspirée de la Maison de l’Armateur. Les noms des deux parcs qui encadrent le quartier de part et d’autre viennent des présidentes de l’association de l’AFNEG. Nous voulions rendre hommage à leurs actions pour l’écologie.

La carte libre “Ceci n’est mon quartier idéal” a été réalisée à partir de notre cartographie standardisée. Nous avons vraiment voulu nous affranchir des règles de la sémiologie graphique qu’on nous apprend dans notre cursus universitaire pour représenter ce qui fait vraiment notre quartier idéal : la place du végétal. Nous avons donc fait le choix de la simplicité en représentant très peu les bâtiments pour nous concentrer sur les espaces verts de notre quartier.


Racontez-nous votre expérience au sein du master Urbanité / Licence 2 de Géographie parcours Urbanisme / Licence 1 d’Économie-Gestion.

Mathieu : Tout en étant tous les deux en Master Urbanité, Céline et moi n’avons pas eu la même expérience. Nous pensons tout de même avoir eu un esprit de promotion très fort. Comme probablement toutes les formations, et d’autant plus avec la situation sanitaire, cela n’a pas toujours été simple. Cependant, je pense que nous pouvons aisément dire que cette expérience nous a fait grandir. Nous avons acquis des compétences mais aussi en maturité grâce à un contenu pédagogique très divers.

D’après nous la diversité des profils est la force de notre formation. Grâce à cet esprit de promotion nous avons su nous entraider pour apprendre des uns et des autres lors de travaux de groupes et de séances d’apprentissage. C’est cette diversité qui nous a permis d’avoir aujourd’hui ces compétences en cartographie.

Céline : Je pense que l’année en distanciel a été très difficile à vivre pour les étudiant.e.s. Approfondir des connaissances de cartographie par écrans interposés pose parfois des difficultés. Malgré tout, j’ai l’impression que les enseignements de la première année du master Urbanité nous ont vraiment donné les clés pour produire nos cartes. On pense surtout à la cartographie et au SIG[[Système d’Information Géographique]] mais les enseignements en urbanisme et en aménagement ont également leur importance, notamment pour la question des Natures en ville. Au-delà de cela et de nos formations, ce sont nos expériences respectives de la ville et des différents éléments qui rendent un endroit “idéal” pour nous, qui ont primé dans l’élaboration de nos cartes.

Mathilde : Pour ma part, c’était une totale découverte et j’ai même eu du mal à me sentir à l’aise dès le départ car je ne connaissais pas ce monde contrairement à mes camarades. Toutefois, à force de réunions, j’ai su apprendre des discussions et suivre le projet même si j’estime avoir été plus en retrait que les autres.

Alison : Mon avis sera peut-être moins objectif. En effet, sur deux années de licence je n’ai malheureusement connu que 8 – 9 mois en présentiel… Je suis arrivée au Havre en tant qu’étudiante en histoire mais j’ai eu un réel déclic pour la géographie au cours de l’année. Quand je suis entrée en L2 ma soif de connaissance s’est très rapidement confrontée aux différents confinements. Malgré tout, dans le cadre du concours, ma formation sur Adobe Illustrator a été très utile et la sensibilisation aux enjeux environnementaux l’a été tout autant. Tout ce que j’ai appris cette année, que ce soit en cours ou pendant nos sessions de travail m’a donc été très utile. En cette période de crise, ça a vraiment été inspirant de pouvoir travailler sur un domaine qui nous plaît avec des personnes tout autant passionnées.


Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Mathieu : Pour ma part je souhaiterais travailler dans la fonction publique territoriale à l’échelle d’une intercommunalité ou de la Région. J’hésite encore entre les politiques publiques et l’urbanisme opérationnel. Toutefois, une chose est claire pour moi, c’est la volonté de devenir un véritable acteur du territoire pour les citoyen.ne.s d’aujourd’hui et demain.

Céline : La cartographie fait partie de mes centres d’intérêt depuis deux ans maintenant. Avec ce concours et grâce à mes camarades, j’ai vraiment l’impression d’avoir franchi un pas dans le monde de l’illustration et j’aimerais continuer sur ce chemin afin d’en apprendre davantage sur la cartographie et les manières d’illustrer ses idées. Dans les champs de l’urbanisme et de l’aménagement il y a de nombreux métiers qui impliquent ce genre de compétences. Je souhaiterais me tourner vers la planification et le projet urbain car ils allient la cartographie à la conception intellectuelle de ce qui fait qu’un endroit est agréable pour ces usagers, ce qui correspond globalement aux deux épreuves du concours de cartographie standardisée et de cartographie libre !

Alison : Je compte choisir un Master en rapport avec la cartographie et d’un point de vue plus général l’urbanisme. J’aurais adoré participer à la deuxième édition de cartographie mais je suis désormais dans le bureau national de l’AFNEG.

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