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Salomé DIONISI, un parcours d’étudiante

Mis à jour le : 05/12/2023

Trajectoires

Salomé DIONISI a été durant 3 ans étudiante à l’université en licence Lettre moderne puis en DUT info-communication. Elle a activement pris part au Newzin et fut aux premières loges, dans cette période de campagne présidentielle, d’une certaine destinée politique. Nourrissant aujourd’hui le projet de l’audiovisuel et du journalisme politique forgé sur cette expérience, elle partage avec nous sa vision de son parcours lors d’une venue au Havre pour la diffusion du 2e volet du documentaire consacré à : « Edouard PHILIPPE, mon pote de Droite » auquel elle a pris part.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Salomé, j’ai 21 ans et je suis étudiante à Paris, en Licence 3 information-communication à l’Institut Français de Presse (université Panthéon-Assas) pour préparer les concours des écoles de journalisme. J’ai obtenu un DUT information et communication à l’université Le Havre Normandie, je me dirige vers le journalisme politique audiovisuel, et en particulier le documentaire.

Quelle(s) raison(s) vous a fait venir sur Le Havre le mois dernier ?

En janvier, j’ai débuté un stage au sein de la société de production Lardux Films, ce qui m’a permis de travailler aux côtés de Laurent CIBIEN sur sa série documentaire « Edouard, mon pote de droite ». Nous sommes venus au Havre fin mai pour la projection de l’épisode 2 de la série, qui porte sur la campagne des primaires de novembre 2016, durant laquelle Edouard PHILIPPE était porte-parole d’Alain JUPPE. Nous sommes donc venus présenter le film, et Laurent CIBIEN a répondu aux questions des spectateurs au cours d’un débat après la projection.

Que pouvez-vous nous dire de cette expérience, il faut le dire un peu hors norme ?

C’est effectivement un projet un peu particulier… Déjà parce que Laurent filme Edouard PHILIPPE dans ses activités politiques depuis 15 ans maintenant. En ce qui concerne l’épisode 2, c’est une expérience incroyable pour moi, puisque j’ai participé à trois mois de montage très intenses. Trois mois pour un film c’est long, mais la méthode choisie par Laurent et son chef-monteur, Claude, était particulièrement adaptée : ce film ne peut pas s’écrire à l’avance, toute la trame se construit au montage, en décortiquant chaque image. J’ai donc participé au processus de création d’un film, ce qui est vraiment passionnant. En plus de cela, j’avais déjà suivi et interviewé Edouard PHILIPPE de mon côté à la période durant laquelle le film s’est déroulé, puisque je m’occupais de la rubrique politique du JT étudiant du Havre, le Newzin. A ce moment-là, nous pensions qu’il était intéressant de porter une attention particulière à celui qui était à la fois maire de la ville dans laquelle nous fabriquions le JT, et acteur d’une campagne présidentielle. En travaillant cette année sur le film de Laurent, j’étais donc plutôt dans un univers qui m’était familier en termes de contenus ; ce qui ne m’a pas empêché d’apprendre énormément.
En dehors du montage de l’épisode 2, ce stage m’a également donné l’opportunité de prendre part au tournage du film à venir : « Aux manettes ».

Avant cela, quel a été votre parcours au sein de l’université Le Havre Normandie ?

En sortant de mon bac littéraire, j’ai intégré une licence de lettres modernes à l’université Le Havre Normandie. Comme beaucoup de bacheliers, je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire, et ayant été passionnée par la filière littéraire au lycée, je me suis instinctivement tournée vers l’université. Cette filière m’a permis de concrétiser mon goût et mes aptitudes pour les « beaux mots » et la culture littéraire, puis j’ai souhaité compléter mon cursus avec une formation permettant une application professionnelle. J’ai donc intégré un DUT information-communication, option publicité à l’IUT du Havre (site Frissard), durant lequel je me suis beaucoup épanouie.

A quoi vous prépare-t-elle en termes professionnels ?

L’avantage du DUT, c’est qu’il offre vraiment un double volet : à la fois des connaissances très théoriques (qui peuvent être nécessaires, par exemple pour la formation que je suis actuellement), mais aussi une approche beaucoup plus professionnelle. Les professeurs insistent vraiment sur les compétences à acquérir et à mettre en avant dans le milieu professionnel, certains enseignements permettent de se lancer directement sur le marché du travail après le DUT… Nous sommes aussi régulièrement mis en situation sur des cas pratiques, en travaillant pour des entreprises (cas réels ou fictifs), ce qui nous pousse à devenir nettement plus autonomes. Maintenant que je suis en cours avec des étudiant.e.s qui viennent d’horizons très divers, je vois vraiment la différence. Beaucoup ont des connaissances théoriques supérieures aux miennes, ou des méthodes de travail bien plus efficaces, mais ils sont aussi moins polyvalents, moins préparés à faire face à des professionnels, et n’ont pour la plupart pas vraiment de notion pratique de la communication. Je pense qu’en DUT, et a fortiori au Havre, l’accent est vraiment mis sur la polyvalence, et surtout sur l’exigence dans le cadre professionnel. Mes points faibles en DUT sont quasiment devenus des points forts en licence 3.

Qu’est-ce que votre parcours à l’université vous a apporté pour construire votre projet professionnel ?

Ma formation actuelle est vraiment théorique et très universitaire. Elle m’apporte beaucoup de connaissances, mais venant d’un DUT, l’aspect pratique et professionnalisant me manque. Je pense que mon passage au Havre m’a vraiment « formaté », dans le bon sens du terme, où je n’arrive plus à emmagasiner des connaissances sans essayer de les appliquer concrètement. J’ai vraiment l’impression que c’est une bonne chose, et c’est en cela que le DUT m’a énormément apporté, puisque je me suis lancée dans un stage en parallèle de mes cours de licence.
Au-delà de ça, le DUT a été à l’origine de tout mon projet professionnel, puisque le JT étudiant du Havre était mon projet tuteuré de deuxième année. En l’intégrant, je n’avais pas spécialement envie d’être journaliste, j’avais juste toujours beaucoup aimé l’audiovisuel et la politique, et avais envie de tenter des nouvelles choses. S’il n’y avait pas eu le Newzin, les différentes interviews et la campagne présidentielle, je ne suis pas certaine que j’aurais pris ce chemin là. Et c’est donc parce que je suis passée par le DUT que je suis venue au Havre pour la projection du film de Laurent CIBIEN, puisque nous sommes rentrés en contact tous les deux pour la première fois en 2017, lorsque nous tournions séparément avec Edouard PHILIPPE. D’une certaine manière, tout est donc un peu lié au DUT du Havre et au Newzin.

Qu’est-ce qui vous a le plus été utile pour vous projeter et poursuivre vos études ?

Je crois que ce qui m’a particulièrement aidé pour prendre des décisions quant au choix de poursuite d’études, c’est le fait de pouvoir en discuter avec les différent.e.s enseignant.e.s de l’IUT. Je me souviens que lorsque nous avons eu à faire des choix d’orientation, nous étions tous un peu perdus, surtout à cause du nombre de cursus possibles. A ce moment-là, c’était aidant et constructif de pouvoir avoir des conseils d’enseignant.e.s qui connaissaient mieux que nous le système, les formations, ou la notoriété de telle ou telle licence. Certain.e.s enseigant.e.s étaient déjà eux aussi passé.e.s par les mêmes cursus ou y avaient déjà enseigné, ce qui a nettement facilité nos prises de décision.

Qu’avez-vous particulièrement apprécié ?

Ce que j’ai vraiment beaucoup aimé en DUT c’est la proximité entre étudiant.e.s, et aussi avec les enseignant.e.s. Nous étions divisés en trois classes (selon des options), ce qui ne changeait pas vraiment d’une ambiance de lycée, où tout le monde se connaît. Les professeurs passent aussi énormément de temps à discuter avec les élèves, sans doute même plus que dans le secondaire.

En trois mots quels conseils donneriez-vous aux étudiant.e.s actuel.le.s ?

Peut-être de trouver une activité en dehors des cours qui permette de mettre en pratique les connaissances acquises pendant la formation. Un étudiant en histoire de l’art, qui a pour ambition de devenir galeriste, et qui se donne le défi d’organiser une exposition par exemple, je pense que c’est hyper formateur.

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