L’université partenaire engagé de l’édition 2025 d’Un Été Au Havre

Depuis 2017, Un Été au Havre transforme la ville en une scène artistique à ciel ouvert, où artistes et créateurs  du monde entier sont invités à réinterpréter l’identité havraise. Née à l’occasion des 500 ans de la fondation du port et de la ville, cette manifestation d’envergure internationale est devenue un rendez-vous culturel incontournable.

Actrice à part entière de la cité, l’Université Le Havre Normandie est fière de renouveler en 2025 son engagement au sein de cette aventure collective, en tant que membre du groupement d’intérêt public (GIP) « Un Eté au Havre » depuis 2017, aux côtés de la Ville du Havre, de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, d’HAROPA Port, de la CCI Seine Estuaire, de la Région Normandie et du Département de la Seine-Maritime.

L’implication de l’établissement illustre une ambition partagée : celle de contribuer au rayonnement du territoire, en tissant des liens toujours plus étroits entre monde universitaire, vie culturelle et acteurs institutionnels.

Édition 2025 : Une œuvre pérenne sur le campus

L’année 2024 avait déjà été l’occasion d’accueillir l’œuvre éphémère « La vague affection » de Joël Andrianomearisoa sur la Bibliothèque universitaire. Pour cette nouvelle édition, le campus universitaire, accueille et coproduit, en partenariat avec le Crous Normandie, une œuvre artistique inédite, installée à l’entrée du site Lebon.

À travers ce projet partagé, fruit d’une collaboration de longue date, l’université répond à son ambition de favoriser l’accès à l’art et la culture et d’inscrire pleinement la création contemporaine dans le quotidien de sa communauté universitaire qui réunit étudiants, enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels administratifs et techniques.

Niki 2025 – Didier Marcel

« Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » : la célèbre phrase que le philosophe grec Platon aurait fait graver à l’entrée de son Académie à Athènes était une mise en garde adressée à ses élèves. N’entrez pas si vous ne savez pas que la géométrie sous-tend le monde…

À l’entrée de l’Université du Havre, c’est un tout autre renversement auquel nous convie Didier Marcel : n’entrez pas sans considérer toutes les formes que l’Histoire nous lègue. Niki est d’abord l’agrandissement d’une pierre calcaire prélevée aux abords d’Étretat.

Mais, comme un phénomène de paréidolie – celui qui nous pousse à reconnaître des formes humaines dans les nuages ou les tâches d’encre – sa silhouette pourrait en évoquer d’autres, féminines, comme celles des « nanas » de Niki de Saint Phalle ou encore de la déesse ailée Niké (La Victoire de Samothrace). L’oeuvre est aussi une fontaine, une source de savoir et d’interrogations qui fait écho aux activités de l’Université. C’est enfin une oeuvre que l’artiste a souhaité affirmer en contraste à l’architecture de « géomètre » qui n’aurait peut-être pas déplu à Platon et qu’Auguste Perret a offert au Havre.

Didier Marcel est né en 1961. Son travail est composé de sculptures qui prennent place en intérieur ou dans les espaces publics. Elles montrent des fragments de paysage (arbres, sols), transformés et artificialisés, interrogeant la manière dont nous observons et modelons les paysages.