Personnelles, collectives, urbaines, familiales, écologiques, sociales, combatives, artistiques amoureuses…
Comment (se) reconstruit-on? Et d’abord: que faut-il reconstruire?
Imaginée par Clémence Weill et Laëtitia Botella, “Nos reconstructions” est une proposition alliant littérature, arts vivants, urbanisme, partage d’expérience, débats, éducation populaire et radio.
D’octobre 2021 à juin 2022, six soirées publiques auront lieu dans six lieux différents au Havre, réunissant habitants, associations, artistes, étudiants… autour de thématiques riches, toutes en lien avec la notion de reconstruction(s). Les rencontres seront sous un format inédit, à la fois table ronde, rencontres littéraires, agora citoyenne, et émission de radio (!), le tout émaillé de surprises (musique, théâtre et plus encore).
Tout le monde est invité à venir participer, témoigner, écouter, apporter son histoire personnelle ou son opinion. Ces soirées sont gratuites et sans inscription.
Le jeudi 2 décembre, à 19h, l’autrice Eva Doumbia sera leur invitée pour questionner : Déconstruire-reconstruire nos schémas.
Quels schémas ?
Tous ceux qui nous structurent nos quotidiens, rien de moins ! Et en tête de liste, nos schémas familiaux, les relations femmes-hommes, femmes-femmes, hommes-hommes, parents-enfants…
Mais aussi les schémas hérités, personnels et collectifs, ceux en forme de pyramide de pouvoir, de pillages, de violences, de silences… comment les mettre à plat, défaire les nœuds, les oppressions, les clichés pour tous et toutes nous en libérer.
Bref, une soirée pour déconstruire nos aprioris et reconstruire ensemble des petites notions : tolérance, égalité et autres concepts mis à mal ces derniers temps…
Le tout avec des textes d’autrices et d’auteurs aussi vivant.es que réjouissant.es pour nous aider à réfléchir et voir plus loin.
Maison de l’étudiant, Salle de spectacle
Entrée libre dans la limite des places disponibles – Réservation recommandée à service.culturel@univ-lehavre.fr
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Eva Doumbia est née à Gonfreville l’Orcher, dans la banlieue du Havre, d’un père ouvrier et immigré et d’une institutrice elle-même fille de cheminot, Eva Doumbia se définit comme métisse autant du point de vue culturel que social. Le milieu familial où elle grandit brasse ouvriers syndiqués, travailleurs immigrés, étudiants africains, instituteurs normands… Après des études en Lettres modernes et théâtrales à l’Université de Provence, elle se forme à l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène.
Sa démarche artistique questionne poétiquement les identités multiples, et tente la construction sensible de ponts entre différents mondes. Son travail croise les formes et les disciplines. Elle est membre fondatrice du collectif Décoloniser les Arts et contribue à l’ouvrage du même nom. Depuis 2018, elle est artiste associée aux Ateliers Médicis, nouvelle structure initiée par le Ministère de la Culture à Clichysous-Bois et Montfermeil.
À l’automne de la même année, elle implante sa compagnie La part du pauvre dans sa région d’origine, la Normandie.
Son spectacle Le Iench est programmé au Volcan les 6 et 7 mai 2022.
En partenariat avec Normandie Livre & Lecture.
