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À la découverte du street art avec Ocean’o’graff et les étudiant.e.s du DUT Info Com

Mis à jour le : 05/12/2023

TrajectoiresAgenda

Dans le cadre de leur projet tutoré, Oscar, Chloé, Flavie et Mary, étudiant.e.s de DUT Information Communication – Métier du Livre et du Patrimoine de l’université Le Havre Normandie ont choisi de faire découvrir le Street Art[[Art urbain]] au Havre et de promouvoir le patrimoine artistique de la ville lors d’un jeu de piste. À travers leurs témoignages, ces étudiant.e.s nous font découvrir leur formation et ce projet.


Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je m’appelle Oscar et je suis le chef de projet d’Ocean’o’graff. J’ai 23 ans et j’habite au Havre depuis toujours. J’ai fait une licence d’anglais LLCE à l’université Le Havre Normandie et j’ai passé la troisième année de cette licence en Angleterre en cursus théâtral dans le cadre du programme Erasmus+. Ne souhaitant pas continuer en Master car n’ayant pas d’intérêt dans l’enseignement ou la recherche, j’ai ensuite travaillé pendant deux ans et demi afin de pouvoir mettre de l’argent de côté et reprendre mes études.

Bonjour ! Je m’appelle Chloé Fournil, j’ai 24 ans. Je suis chargée de la communication du projet avec Flavie. Avant d’entamer ce DUT information et communication, j’ai fait une licence d’anglais LLCE mais ne sachant pas où m’orienter après ce diplôme, j’ai choisi de faire un service civique au Relai Lecture du Bois de Bléville, où j’ai pu avoir un aperçu du travail en bibliothèque, ce qui m’a plu et m’a poussé à choisir ce DUT.

Bonjour ! Je m’appelle Flavie Bosquin, j’ai 23 ans et je suis chargée de communication au sein du projet avec Chloé ! Avant d’intégrer ce DUT, j’ai également fait une licence d’anglais LLCE à l’université de Rouen – Mont-Saint-Aignan. Fatiguée par les études et par l’exigence de la licence, j’ai d’abord pensé à trouver du travail, avant de finalement me raviser et d’accepter la place que l’IUT me proposait, et que je convoitais depuis quelques années déjà.

Bonjour ! Je m’appelle Mary Savalle, j’ai 22 ans et je suis la trésorière d’Ocean’o’graff. Comme mes camarades, j’ai également fait une licence d’anglais LLCE au Havre et ne souhaitant pas poursuivre en Master j’ai décidé de me réorienter vers mes autres passions que sont la littérature et l’art.


Étudiants en Info Com, parlez-nous de votre formation.

Ce DUT Information Communication – Métiers du Livre et du Patrimoine touche précisément aux domaines qui nous intéressent. Les classes abordent de nombreux sujets dont nous n’avions, pour certains, encore jamais entendu parler. Nous réalisons tous les quatre notre DUT en année spéciale, c’est-à-dire en un an au lieu de deux, ce qui donne une année intense, mais pas moins intéressante. Notre formation comprend des cours de communication, mais avec notre option métiers du livre et du patrimoine, tous nos enseignements se centrent autour de celle-ci. Ainsi, nous avons aussi bien des cours de littérature contemporaine et histoire de l’art pour notre culture générale, que des cours de droit sur le code de la propriété intellectuelle et sur les droits du journalisme. Aussi, beaucoup de nos cours sont centrés sur les métiers de la bibliothèque, de l’édition, du fonctionnement des librairies, des musées et des professions du patrimoine. La plupart de nos professeurs sont des professionnels, ce qui donne un plus incontestable au contenu qu’ils nous enseignent. En bref, c’est une formation des plus complète qui permet un large panel d’options pour construire son projet professionnel.


Parlez-nous de votre projet tutoré et de son organisation.

Ocean’o’graff a pour but de faire découvrir le street-art aux étudiant.e.s du Havre à travers un jeu de piste d’environ 1h-1h15 concentré dans le centre-ville et le bord de mer.

A l’issue de ce jeu de piste, les participant.e.s et organisateur.trice.s se rendront au Fort de Tourneville en bus où ils pourront prendre part à une initiation au graff accompagnée par deux artistes urbains professionnels. Ces deux artistes encadreront les participant.e.s autour de deux ateliers d’environ une heure chacun. Un troisième artiste sera présent sur place et s’occupera de repeindre le mur “4×3” du Fort de Tourneville appartenant à l’association Are You Graffing. Les participant.e.s pourront échanger avec lui lors de l’après-midi.

L’événement se déroulera durant tout un samedi après-midi. Les participant.e.s seront au nombre de 16 en tout : deux équipes de 8 encadrées par 1 organisateur par équipe.

Nous avons dû travailler sur ce projet à distance, soit chacun de notre côté en mettant en commun ce que nous avions, soit en vocal grâce à l’outil Discord.


Quelle place occupe l’art, et par la même occasion le street art, pour vous ?

Oscar : L’art occupe une grande place dans mon quotidien. Je fréquente les musées depuis mon plus jeune âge, et j’ai beaucoup d’affection pour le travail des artistes ayant fréquenté la Normandie au fil des siècles. Je suis moi-même artiste, bien que je commence seulement à m’y mettre “sérieusement” ! Concernant le street-art, j’ai vraiment commencé à m’y intéresser en 2017, lors de la première édition d’Un Été au Havre. J’en avais connaissance avant cet événement, mais je ne m’y intéressais pas plus que ça. Les 500 ans du Havre ont amené sur le devant de la scène quelques artistes de street-art et la ville a vraiment fait en sorte de valoriser cette pratique en la rendant ludique (notamment avec la chasse aux Gouzous de JACE). Ce focus sur la pratique m’y a fait m’y intéresser. De plus, la ville du Havre est vraiment très riche en artistes locaux talentueux, et il suffit juste de regarder autour de soi pour trouver une œuvre d’art cachée entre deux blocs de béton ! C’est devenu un de mes passe-temps préférés lorsque je me balade dans la rue !

Chloé : J’apprécie l’art en général, sans être une très grande connaisseuse. J’aime passer du temps dans les musées. En ce qui concerne le street art, leur galerie est littéralement tout autour de nous, ouverte à tous. Donc si j’ai été admiratrice des œuvres de Jace et de Teuthis dans les rues du Havre, je dois avouer que je ne m’étais jamais beaucoup penché sur cet art avant de lancer ce projet, alors qu’il est tout autour de nous, surtout au Havre. Ce serait dommage de passer à côté. Le Street art donne définitivement un plus à chaque lieu !

Flavie : Étant moi-même dessinatrice hobbyiste depuis quelques années, l’art occupe bien évidemment une place très importante dans ma vie, quel que soit le médium. Ainsi, lorsque Oscar et Chloé m’ont fait part de ce projet, je n’ai pas hésité une seconde à accepter d’en faire partie ! Bien que sensibilisée depuis très jeune par ma famille à toute forme d’art (peinture, cinéma, sculpture, etc), le street-art était cependant le grand absent dans mes connaissances et l’idée d’en apprendre un peu plus tout en pouvant présenter cette pratique aux gens m’a beaucoup plus !

Mary : Durant toute ma licence j’ai étudié l’art anglophone et dans ce DUT nous avons eu la chance d’avoir un excellent cours d’histoire de l’art qui a bien solidifié ces acquis. Pour ma part, j’ai toujours baigné dans l’art et la peinture car mon grand-père qui est peintre amateur exposait environ une fois par an dans la ville. J’ai donc toujours fréquenté les vernissages et les musées d’art. La peinture a toujours eu une place importante dans mon quotidien.


En quoi consiste cette fresque collaborative ?

Comme dit précédemment, l’initiation au graff sera encadrée par deux artistes pour deux ateliers : un atelier sur le lettrage, qui est une technique de graff qui consiste à écrire de façon stylisée, et un atelier à la bombe. C’est sur cet atelier que les participant.e.s réaliseront une fresque créée par l’artiste. Celui-ci les encadrera et les participant.e.s travailleront en tandem avec lui pour réaliser une fresque qui sera ensuite potentiellement affichée à l’IUT du Havre, quai Frissard.


Que vous a apporté ce projet tutoré ?

Oscar : Ce projet nous a permis de rencontrer de nombreuses personnes dans le milieu du street-art et du patrimoine urbain et artistique et d’échanger avec eux, ce qui fut très enrichissant. De plus, nous avons pu en apprendre plus sur le sujet et même nous y essayer avec un artiste professionnel. Il nous a également permis de nous occuper de choses plus techniques, comme l’établissement d’un devis, des prises de rendez-vous, des organisations de conférences… Sa nature nous a également fait pratiquer plusieurs arts nous-même, comme la photographie, le dessin, la peinture… De manière générale, nous ressortons de ce module avec de nombreuses compétences que nous n’avions pas auparavant !

Chloé : J’avais très peur de me lancer dans ce projet au début à la vue de tout le travail qu’il y aurait à réaliser. Mais de travailler en équipe sur un sujet qui nous plait et nous motive m’a beaucoup rassuré, nos cours sur l’organisation d’un projet également. On peut dire que ce projet m’a donné un coup de boost pour envisager à l’avenir de participer à l’organisation d’autres projet tel que celui-ci. Grâce à Ocean’o’graff, j’en aie appris plus sur le Street Art, sur la ville du Havre en elle-même, ses projets vis-à-vis du patrimoine artistique urbain. Tout cela donne vraiment envie de s’impliquer et dans ces conditions, on apprend à être organisés, à avoir de la ressource.. Ce projet tutoré m’a apporté et continue de m’apporter beaucoup.

Flavie : Tout d’abord, énormément de connaissances personnelles, autant sur le street-art que sur la ville du Havre. Bien que j’y vienne depuis toujours, ayant de la famille sur place, je me suis rapidement rendu compte que la ville m’était totalement inconnue, autant sur les démarches qu’elle entreprend régulièrement que sur ce qu’elle a à offrir. Pouvoir la découvrir dans ce cadre et partager mes découvertes avec d’autres personnes, parfois extérieures au Havre même, est sûrement ce que je retiendrais le plus de ce projet. De plus, ce que nous avons dû mobiliser en termes d’efforts et de préparations pour ce projet (aspect qui m’avait inquiété au début) me permet personnellement d’essayer de tirer au maximum partie des ressources dont je dispose autour de moi, particulièrement en situation d’urgence.

Mary : Ce projet m’a permis de m’intéresser plus profondément au Street Art et d’en apprendre plus sur ses différentes techniques et son histoire. J’ai pu découvrir de nouvelles œuvres dans ma ville et rencontrer des passionnés qui nous ont parlé de leur art. J’aimerais à mon tour partager ce que j’ai appris avec des personnes passionnées et curieuses. Être entouré d’art, même lorsque l’on sort de chez soi, est un des privilèges de la ville du Havre qui regorge de graffs, collages et montages en tous genres qui méritent que l’on s’attarde dessus pour en savoir plus sur ces petits bijoux d’art contemporain !


Avez-vous des projets pour la suite ?

Nous aimerions tous les quatre nous lancer dans la vie professionnelle directement après l’obtention de notre DUT. Oscar et Flavie s’orienteraient vers les métiers de la librairie. Oscar aimerait tout du moins reprendre les études plus tard et/ou partir à l’étranger. Mary envisage de tenter de travailler aux archives de la ville ou en bibliothèque. Et en ce qui me concerne (Chloé), j’envisage d’essayer de me faire une place dans le domaine de la bibliothèque pour le moment.

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